Randonnée du lundi 13 janvier 2020

Le rendez-vous était fixé à DIGOSVILLE, parking de la ferme du four.

Randonnée guidée par PIERRE.

Longueur de l'itinéraire:
                    Circuit Long:   10,100 Km
                    Circuit Court:    7,900 Km
Dénivelé positif: 136 m
Altitude Maxi:     137 m
Altitude Mini:       69 m

Disgoville (50110)

Nous sommes 90 participants à cette randonnée , dont 42 pour le circuit long et 48 pour circuit court.
Le ciel nuageux à peu ensoleillé nous a accompagné tout au long du parcours, avec une petite alerte "bruine" sans suite.

 Salles de la Ferme du Four

Une file d'attente ce forme, mais pourquoi ? 

Et oui, maintenant on pointe !! 

C'est bientôt fini, on va pouvoir partir pour se réchauffer.

 Petite piqûre de rappel: "la galette c'est le 27/01, pensez a vous inscrire"

 Passage par la Croix Perrinot

Hameau Pharès 

 Vue de la Lande St Gabriel vers la Rade de Cherbourg.

 La lande St Gabriel et ses vestiges de Guerre relookés

 Case 52 du jeu de l'oie, il attend qu'on le relève

Pylône relais téléphonique 

 Qui regarde l'autre ?

étonnant ! mais que font'ils ? 

 Entrée du Centre Aéré OCLVO

Statue St Jean  (décapitée) 

 Épitaphe Sous la Statue de St Jean: à décrypter 

Dispersion en deux groupes, indication sur le parcours à suivre. 

 Un concurrent du Paris-Dakar avec un GPS défectueux

Végétal et minéral 

 Armons nous de courage !

 Il faut monter la haut

 Il ne faut plus parler de "bouleau" aux retraités, mais cela fait penser à "un gréviste terrassé"

 Il y a à boire et à manger !

 Propriété appartenant à la famille de Frédéric Scuvée, archéologue né à Aywalle en Belgique en 1917 et décédé en 1993. C'est son fils qui occupe la maison actuellement

 Fière allure 

Maison décrite par l'un de nos anciens guides, pour être la demeure des "de la Rue"
or le plus illustre fut: Charles-Félix Morice de la Rue, ingénieur, décédé dans son château de Garancière à Digosville

Charles-Félix Morice de La Rue, né le 4 septembre 1800 à Laval (Mayenne), et mort le 1er décembre 1880 à Digosville (Manche), était un ingénieur des Ponts et Chaussées pour la circonscription de Cherbourg-Valognes, architecte des phares normands de Gatteville et de la Hague.

Biographie

Il est le fils de Charles-Thomas Morice de la Rue. Il entre à 19 ans à l'École polytechnique puis intègre l'École des ponts et chaussées en 1821. Il est nommé en Seine-inférieure ingénieur chargé de la navigation en 1825, puis sur l'arrondissement de Cherbourg en 1826.

Dans le Nord-Cotentin, il prend en charge la modernisation des routes, dont les axes Beaumont-Hague-Cherbourg-Barfleur, Bricquebec-Carteret, Saint-Sauveur-le-Vicomte-Portbail. Son travail se porte ensuite sur les ports du Cotentin, dont Granville, Carentan, Saint-Vaast-la-Hougue, Barfleur et Diélette. Il projette également le creusement d'un canal maritime traversant la péninsule.

Il s'attache également à la construction du phare de Goury et du second phare de Gatteville. Il s'agit là de deux exploits, puisque le phare de Gatteville sera, par sa hauteur de 70 mètres, le plus élevé des phares français, et que la construction du phare de la Hague, en pleine mer, sur un rocher balayé par les courants, s'est soldée sans drame malgré l'incrédulité des Haguais.

Il se marie en 1837 à Nathalie Levavasseur d'Hiéville, propriétaire du château de la Garancière à Digosville. Il prend sa retraite en 1863.

Le château de la Garancière se situe près de l'église, à la sortie du bourg à droite sur la route du douet Piquot.

petasites pyrenaicus

Retour par la Croix de la Crespinnerie

Église Notre-Dame (XVII^e-XVIII^e siècles),

- avec la chambre de l'Abbé Onfroy, qui quitta Digosville pour fonder la Trappe de Bricquebec 

- abritant la statue funéraire dite tombeau de la Dame de Vauborel classée à titre d'objet aux Monuments historiques.

Dans le cimetière, la chapelle sépulture de la Famille Morice de La Rue.