Randonnée du Lundi 11 Janvier 2016

Le rendez-vous était fixé à Sideville, parking des deux cotés du restaurant cabaret "O Roches"

Malgré le mauvais temps qui a régné ce lundi, la randonnée a été maintenue. Nous étions 36 valeureux marcheurs, dont 23 pour le circuit court. Nous avons eu droit à tout en particulier pluie et grêle: que du bonheur.

Pour ceux qui veulent s'inscrire à la Galette des rois, si vous n'avez pas  pu venir marcher, vous pouvez vous inscrire auprès de Lyne au 06 85 73 62 46 ou mercredi (dernier délai) au lycée Victor Grignard lors du cours d'espagnol.

Randonnée guidée par YVES.
Longueur de l'itinéraire: Petite marche: 8,604 km    

                                          Grande marche:    10,260 km
Dénivelée positive cumulée : 204 m 
Altitude maxi: 168 m
Altitude mini:  26 m 




 Départ du restaurant Cabaret O roches

Un gros nuage noir se profile à l'horizon

Mimosa en fleur
Besoin d'eau, nous allons être servis
     
Cabaret oui mais ce n'est pas encore le moulin rouge
Les vannes sont ouvertes
Il y a du débit, remarquez bien la dalle au pied de l'escalier.....
"La Croix verte": ce n'est plus une menace il pleut !
         

La Divette prête à déborder.
Une guérite béton vestige de l'été 42
Lieu dit "le Boulay" . On joue a quoi, tire à bout portant !!
La piscine aux Allemands
Un lieu insolite
Elle n'est plus fréquentée que par des demoiselles. Ces libellules bleu acier aux ailes noires. À une époque, elle attirait d'autres populations avant que l'oubli ne l'enfouisse dans le paysage.
À Sideville, près de l'allée du bois du Mont du Roc, qui descend paresseusement jusqu'à la Divette, la piscine allemande se fait très discrète. L'endroit est bucolique, orné de feuillus, emprisonné de ronces. On y glane le cresson, et l'iris des marais s'y sent à l'aise.
C'est un lieu fascinant pour qui aime les décors de cinéma. A priori, rien de spectaculaire : quelques pierres chaotiques et moussues, un rectangle de béton, quatre plots biseautés à chacune de ses extrémités. La piscine est ruinée, presque morte. Les gens d'ici l'ont oubliée. On imagine pourtant sans peine les plongeons, les corps fatigués, les maillots un peu lâches de soldats fourbus, et les rires pour oublier la guerre. Les troupes d'Occupation stationnées à Cherbourg venaient ici se détendre. Loin des plages minées.
Un été 42
La guérite est posée là, sur le bord de la route. Quand on n'y prend garde, elle ressemble à un offertoire. On y verrait bien une vierge Marie, si ce n'étaient les meurtrières. Comme l'atteste une marque au ciseau, la piscine fut inaugurée à l'été 42, au milieu d'un champ inculte, en lisière des bois. Elle n'est pas bien grande : une dizaine de mètres de large, pour une vingtaine de long.
La piscine aux Allemands. Tout à coup les souvenirs se réveillent. « Avec les copains, on venait d'Octeville à vélo, et on allait jouer là dans les années 60 -70 » raconte un quinquagénaire, l'oeil brillant. L'endroit était interdit. Il l'est aujourd'hui encore. De maigres barbelés en défendent l'approche. Mais qui viendrait ici ? La nature a repris ses droits. Des saules poussent au fond de la piscine, alimentée par un petit ruisseau débordant, et les seuls nageurs qu'on y trouve sont les grenouilles et leurs têtards.
Elle n'a pas dû fonctionner longtemps. Deux étés tout au plus. 42, 43. En 44 il était trop tard. Cherbourg était libérée. Comme dans le bois du Mont du Roc, où l'on trouve encore les stigmates des bombardements alliés, l'occupation allemande a laissé ses traces. Pas de casemates, pas de mur de l'Atlantique, non, juste cet endroit, ce lieu de plaisirs. Il faut le voir en hiver sous un ciel de plomb. C'est du romantisme, laissé à l'abandon.
Un patrimoine
Faut-il la réhabiliter, lui rendre sa dignité ? Lui redonner l'aspect brut du béton armé, enlever tous ces arbres ? La piscine allemande est un patrimoine sûrement. Mais peu importe. Elle garde le souvenir qu'ici les hommes s'amusaient. Parfois aussi, la guerre était tendre.
Thierry DUBILLOT.  Ouest-France





En route pour le bois du mont du Roc
Mine de rien ça monte et il faut pousser sur le bâton !! 
La zone artisanale de Martinvast
Comme un vaisseau fantôme !
Moment de solitude ?  "Chasse au Franc"
Encore un vestige Allemand ? "Bois du mont du Roc"
Qu'est-che enco ??
Il s'agit peut-être d'une "Grage" ou peigne servant à la fabrication du Gllu ou Glui:
La première opération consiste à battre les épis pour qu'il n'y ait plus de grains donc ne pas attirer mulots, souris et autres rongeurs.
La deuxième opération, un "peignage" sur une grage permet de retirer impuretés et enveloppes de la paille.( illustration ci dessous)
Le glui devient chaume quand il est utilisé pour la toiture.

"La Castellerie"
fleur d'hortensia
Les petits mollets nous quittent.
Ruisseau "le Houelbecq"
Non nous n'avons pas rêvé c'était bien de la grêle.
La route se transforme en torrent.
La cheminée semble être les restes d'une ancienne laiterie appartenant aux Frères Bretel
Extrait "des grandes heures des laitiers en Normandie" par Philippe JACCOB Editions Bertout
J'ai retrouvé la carte postale


 L'Eglise Saint-Ouen (xvie siècle) abrite quelques œuvres classées à titre d'objets aux Monuments historiques : un bas-relief du xve (la Messe de saint Grégoire), deux statues des XVe/XVIe siècles (saint Gorgon et saint Ouen), une chaire du xixe et des orfèvreries.
Alors vous vous souvenez de la hauteur d'eau, à l'aller ?.
De toute façon il ne fait pas bon laver son linge aujourd'hui !

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