Randonnée du lundi 08 Décembre 2014

Le rendez-vous était fixé à VALOGNES, parking Place du château (près de l'office de tourisme)

Notre presqu’île était déjà connue voici 2000 ans. ceci était dû à l'extraction de l'étain en Cornouailles Britannique, ateliers qui existaient à Fermanville-Cosqueville six siècles avant notre ère. Située aux "Mielles" de Tourlaville, "Coriolum" (ou Coriolo), premier port du Cotentin créé par les Romains, cette activité bénéficiait de la voie Romaine.
Ainsi "Alauna" et ses voies Romaines servirent à l’immense Empire Romain. La cité Antique d'Alauna est citée par deux mentions, l'une sur la table de Peutinger, l'autre dans l’Itinéraire d'Antonin, documents datant tous deux du IIIe siècle de notre ère. La ville appartenait alors au territoire des Unelles, correspondant à peu près à celui du diocèse de Coutances.
S'ensuit alors une longue période d'ombre après l'effondrement de cet Empire. les invasions vont se succéder: Saxons, Normands,... c'est seulement en 997 qu'une ville nouvelle se construit plus à l'ouest sur les rives d'une rivière qui s'appellera plus tard "le Merderet".
Valognes à cette date figure sous le nom de "Valangias" , il s'écrira plus tard "Valonges".
Un château existait, c'est là que le futur conquérant Guillaume passera sa jeunesse. Le château de pierres remplaçant celui de bois fut construit au 14e siècle : on décida sa destruction en 1688, elle durera un siècle.
 La ville deviendra chef lieu de Baillage. Au 16e siècle, elle montrera un net penchant pour la religion réformée, et en subira quelques désagréments.
C'est au 17e siècle qui sera le grand siècle pour notre ville. Très commerçante, avec ses drapiers, ses parcheminiers, ses potiers, ses artisans nombreux et variés, elle compte aussi de nombreux tribunaux, une officialité, d'importantes administrations, gérant environ 175 paroisses.
l'Eglise Saint Malo, commencée au 11e siècle sera achevée au 17e. L'Eglise d'Alleaume sera construite entre le 12e et le 18e siècle. Notre Dame de Protection actuel hôpital) date du 17e siècle, le couvent des Capucins( couvent des Bénédictines), du 17e. Le petit séminaire (Lycée Henri Cornat), au 17e.
Notre cité engendrera une riche Bourgeoisie suffisamment naïve pour s'attirer une satire: "il faut trois mois de Valognes pour achever un homme de cour". Cela valu à notre ville d'être appelée " le petit Versailles Normand"au 19e siècle.
La construction du port et de l'arsenal de Cherbourg fera progresser la démographie Cherbourgeoise au détriment de celle de Valognes. En 1801, Valognes deviendra sous-préfecture, qu'elle cessera d'être en 1926. Les tribunaux partiront à Cherbourg. Le déclin de Valognes se fera sentir à la fin du 19e siècle et durera jusqu'à environ 1980.La création d'un parc d'activités issu du terminal nucléaire inversera cette tendance.

Randonnée guidée par Pierre.

Longueur de l'itinéraire:  Grande Boucle:   10,220 km     
                                           Petite boucle :      8,187 km
Dénivelée positive cumulée : 98 m
Altitude maxi: 62 m
Altitude mini:  23 m  




Nous étions 74 au rendez-vous place du Château à Valognes, dont 26 pour le circuit court.
Randonnée en partie Urbaine, avec découverte du patrimoine Valognais.



Un grand merci à nos trois photographes, il m'a fallu faire un choix parfois cruel, pour ne conserver que 90 photos sur les 181 envoyées.


Rassemblement Place du château.
Ancien Tribunal d' instance, place du Général de Gaulle.
Quelques commentaires devant l'Hotel de Ville, place du Général de Gaulle
Place Jacques LEMARINEL, vue de la place du Général de Gaulle
Hotel de Beaumont vu de la place du Général de Gaulle
Portail du lycée Henri Cornat
Rentrée de lycéens hors d'age.
Lycée Henri Cornat, cour d'Honneur
Fondé par l'Abbé François de la Luthumière en 1654, en fait le plus ancien établissement scolaire de l'Académie de Caen.
Sur le fronton du Lycée on peut lire: SANCTA  - SANCTIS - DOMINUM TUAM  DECET SANCTITUDO , ce qui doit correspondre au psaume 93 qui était traditionnellement exécuté auprès des monastères, lors de la célébration de matines du vendredi. 
Normal quand on sait que ces bâtiments abritaient un séminaire de 1654 à 1790.
Hotel particulier de la Place Camille BLAISOT.
Rue de l'Hotel Dieu
Hotel dieu:
Vers 1463, Messire Jean Leneveu « prestre, bourgeois et habitant de Vallongnes hérite d’un certain Colin Leforestier» une maison, ménage avec deux vergées de terre, sis rue Levêque audit Vallongnes, jouxte ladite rue Levêque, le clos Gisors et le Douy (rivière Saint-Jean) relevant ledit héritage de l’Abbaye de Notre-Dame du Vœu, près Cherbourg à cause de la Seigneurerie et fief de la Caspellerie audit Vallongnes, sur lesquels était due aux dits Religieux Chanoines de l’ordre de Saint-Augustin rente de douze boisseaux de froment, mesure de Valognes, quatre pains, quatre chapons, vingt œufs, trois sols de rente et droits seigneuriaux ».
Par acte passé le 25 février 1497, Messire Jean Le Nepveu obtint des Religieux de l’Abbaye du Vœu « la possibilité de fonder sur son bien un Hôtel-Dieu sous la dépendance de l’Ordre hospitalier du Saint-Esprit de Saint-Marie en Saxe à Rome, ceci afin de recueillir tant les pauvres et infirmes que les enfants orphelins, bâtards ou abandonnés de leurs parents ».
Fut aussi un Haras pour chevaux...  Aujourd'hui réhabilité en centre de culture et espace loisirs. 

Epitaphe Hotel DIEU qui signifie:
« Vous qui passez devant ce lieu » 
« Elargissez-vous de vos biens » 
« Il est constant pour Hôtel-Dieu » 
« De sustenter pauvres Chrétiens »
Abside de la chapelle de l’Hôtel-Dieu
Lavoir et pont de l'ancien hôtel dieu, sur le ruisseau Saint Jean.
Ruisseau Saint Jean, rue Saint François
                                                           Ruisseau Saint Jean.
Ruisseau Saint Jean.
Patchwork Automnal
Parcheminerie du Grand Moulin
Rue du grand moulin
Le Grand Moulin XIIe , traversé par le ruisseau" le merderet"conserve à l'intérieur des meules en pierres et dans  la cour les vestiges de bacs,
plus récemment utilisé comme abattoir.
Le lavoir St François
Pompe près de la Maison du Patrimoine.
Rue du grand moulin, et Clocher de l'église Saint Malo

Porte ,Rue du grand moulin
Salut !!!
Eglise Saint Malo vue du Jardin Publique
 Fontaine du Jardin Publique
Le Merderet et la Maison du Grand Quartier
Hôtel de Beaumont XVIIe siecle
Détail de l'avant corps de la façade sur cour.
la Maison du Grand Quartier actuel Musée Régional du Cidre

Le Merderet derrière le musée du Cidre
Le merderet rue de l'Officialité
Valognes 70 ans plutôt, sous les bombes.
Hôtel de Thieuville Ancien hôtel particulier, les bâtiments accueillent aujourd’hui le musée de l'eau de vie et des vieux métiers.
Construit par les comtes de Thieuville cet hôtel particulier est donné aux religieuses de Saint-Vincent de Paul par Mademoiselle de Thieuville en 1840. Transfomé en maison de charité, il abrite par la suite un ouvroir destiné à l'apprentissage de la confection de dentelles aux jeunes filles pauvres puis un guichet de distribution de soupes pour les pauvres. Il servira aussi de caserne de Pompiers jusque dans les années 1980.

Sommet de "potilles"
Rue Pelouze.

Cour intérieur de l'ancien Relais malle-poste à l'Hôtel du Louvre   

Écuries de l'ancien Relais malle-poste à l'Hôtel du Louvre   
Le grand Garage de l'ancien Relais malle-poste à l'Hôtel du Louvre  
Tombereau ou banneau
Tour escalier de l'hôtel du Louvre
Les bords du Merderet entre la rue des Religieuses et la rue Carnot
Le pont secouret

Rue des Religieuses
Hôtel Valmy
Portail rue des religieuses
Arrivée Abbaye Royale des Bénédictines.
Portail d'entrée de l'Abbaye Royale des Bénédictines.
Cour d'honneur: Abbaye Royale des Bénédictines.
Clocher Abbaye
Piéta Chapelle Abbaye
Clé du porche Abbaye
Porche et porte Chapelle Abbaye
l'Homme qui murmurait à l'oreille des chevaux
Cap au Nord
Chasse de la Victoire
Chapelle de la Victoire


Séparation à Hermanville
La Croix Verte
Il y avait quand même un peut de boue.

Calvaire au Rocher d'Huberville;  " Mairie" et salle polyvalente.
Construction neuve à Huberville.
Bientôt le jour de l'an, il faudra revenir pour s'embrasser sous le gui.
Elevage de veaux à la Vauvrerie
Le bas Castelet, à droite une ancienne brasserie

Les thermes d'Alauna
Restes en élévation
Du haut de ses murailles, 2000 ans vous contemplent.

Attention le temps se couvre, un nuage de grêle nous menace.
Pas de temps à perdre, vite filons !!
Rue Pierre de Coubertin
Eglise Notre Dame d'Alleaume
Située au contact immédiat de l’agglomération antique d’Alauna, l’église Notre-Dame d'Alleaume possède de toute évidence des origines très anciennes. Selon les témoignages consignés au XIXe siècle par l'érudit Auguste Pouchin, on aurait trouvé plusieurs médailles romaines autour de l’église et des urnes funéraires à l’intérieur du cimetière, indice d’une nécropole païenne ayant précédé le sanctuaire chrétien. Hormis quelques briques en remploi, l'édifice actuel ne conserve plus cependant de vestiges antérieurs au XIIe siècle. La nef unique, le chœur à chevet plat et la tour de clocher qui flanque l’édifice au nord appartiennent encore à la construction romane, mais ils ont fait l’objet de nombreuses modifications postérieures. Il subsiste aujourd'hui, 
Le petit relief roman aujourd'hui remployé dans le mur oriental de la chapelle sud provient probablement d'une ancienne porte, à laquelle il devait initialement servir le linteau. Il montre deux personnages siégeant sous des arcatures, accompagnés d'un oiseau crachant une sorte de volute et d'un agneau portant la croix, qui semble s'éloigner vers la droite. Chacune des deux figures assises porte dans la main un attribut destiné à l'identifier. L'énorme clé du premier permet de reconnaître saint Pierre mais l'objet tenu par le second est plus difficile à interpréter. Probablement s'agit-il d'une petite sphère, symbole cosmique désignant ici la création dans sa globalité. Conformément à bien d'autres images religieuses de l'époque romane, ce relief se rapporte plutôt ainsi à un contenu de nature théologique et exégétique qu'à un épisode biblique bien défini. Les deux figures trônant désignent de façon synthétique le collège des apôtres et les arcatures qui les abritent suffisent à évoquer l'image de l'Ecclesia. Au mouvement d'éloignement de l'Agnus Dei répond celui, opposé, de l'oiseau cracheur de volute, symbole du saint Esprit diffusant le Verbe de Dieu. Au résultat, ce relief de facture très naïve parvient il me semble à condenser le thème de la mission conférée par le Christ aux apôtres lors de la Pentecôte et celui, concomitant, de l'institution de l'Eglise. Support de propagande, il fonctionne en ce sens comme un rappel de l'autorité exercée par le prêtre sur la communauté des fidèles, en tant que porteur de la parole divine et successeur des premiers apôtres.
Retour rue des Religieuses, les illuminations fonctionnent.
Eglise Saint Malo
Véritable morceau de bravoure architectural, le choeur de l’édifice contraste aujourd'hui avec la sobriété dénudée de la nef, intégralement reconstruite après les bombardements américains de 1944. L’architecte Yves-Marie Froidevaux (également connu pour la restauration de l’abbatiale de Lessay) a privilégié une esthétique résolument moderne, où les piliers légers à l’épiderme de béton brut soutenant la voûte dégagent un volume ample et lumineux. Une tour de croisée formant lanterne a remplacé l’ancien dôme Renaissance, qui faisait jadis la fierté de la ville. Sur son flanc sud, l’église est précédée par un petit baptistère de plan carré et par un long porche couvert, dont chaque pilier est orné d’une figure de prophète biblique


Le dôme réputé « florentin » qui couvrait la tour de l’église Saint-Malo faisait avant guerre la fierté des valognais. Planté sur une base octogonale ajourée en lanterne et couvert de dalles de pierre, il s’hérissait d’un lanternon,  Cet ouvrage restait toutefois d’une écriture assez sobre et bien qu’appartenant à une Renaissance déjà tardive, il s’harmonisait avec l’architecture flamboyante du reste de l’édifice. Le marché passé pour sa construction nous a été conservé, ainsi qu’un dessin à la plume montrant sommairement le projet en élévation. Nous savons ainsi qu’il fut édifié entre 1607 et 1612 par le maître maçon Richard Gobey.
l'église Saint-Malo de Valognes par Maugendre 
 Gravure   de l'Eglise Saint Malo avant Destruction en 1944
            
Reste de l'église  après le bombardement du 8 juin 1944 à 9 heures

Felix Vicq d'Azir,

 né à Valognes en 1748- décédé à Paris 1794.
Académie des sciences, chaire d'anatomie humaine et animale à la Faculté de Médecine de Paris. Crée la "Société Royale de Médecine", en est nommé Secrétaire perpétuel. Il entreprend "l'anatomie descriptive du cerveau humain". Il propose aussi des reformes pour l'enseignement médical en France.
En 1790 il devient le Médecin de la Reine Marie Antoinette et du Roi.Il signe les bulletins de santé qui sont lus à l'Assemblée Nationale.

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