Randonnée du Lundi 18 Février 2013

Le rendez-vous était fixé à OMONVILLE-LA-ROGUE,   parking du Port


Charles de Gerville fait de la fosse d'Omonville, un site utilisé depuis l'époque gallo-romaine et relié à la ville principale du Cotentin Alauna et à un autre port important de la presqu'île, Portbail. Le port aurait abrité ensuite les vikings puis les corsaires. Pour autant, aucune preuve ne permet de justifier les conjectures de l'antiquaire valognais.
Le village, bâti dans la vallée de la Vallace se serait formé selon Claude Pithois, autour d'un fort bâti au lieu-dit de La Motte. Le fief d'Omonville, en même temps que celui d'Orglandes, est cédé en 1420 par Henri V d'Angleterre, au chevalier anglais Jean Robessart. Il échoit ensuite à la famille de Guillaume de Rogues sous le règne de Philippe-Auguste, avant de relever à la fin du XVIIe siècle de la baronnie d'Orglandes-Bricquebec. C'est ensuite la famille de Sainte-Mère-Église qui prend possession de ce fief et de ceux de Digulleville et de Vauville.
En 1520, François Ier fait construire un fort sur la pointe Vaucotte.
En 1664, une commission d'études des côtes de la Manche, après avoir renoncer créer un port de guerre à Cherbourg, vante les mérites de la fosse d'Omonville permettant de créer un bassin de 48 hectares, plus facilement que les 21 hectares du port militaire cherbourgeois qui voit le jour près d'un siècle et demi plus tard. En 1686 et 1694, Vauban loue à son tour les mérites de cette position pour la création d'une rade offrant refuge aux vaisseaux et frégates, mais privilégie le port de Cherbourg.

Randonnée guidée par MONIQUE
Longueur de l'itinéraire:
               Petite boucle:       8,492 km .
               Grande boucle:    10,576 km.
Dénivelée positive cumulée : 164 m
Altitude maxi: 103 m

Altitude mini:   01 m






Nous étions 65 marcheurs a prendre le départ du port d'Omonville la Rogue.
Le temps était excellent: ensoleillé, beau ciel bleu et un peu de vent frais.
Les chemins très corrects au vu des précipitations de cet hiver.

 Départ du port en longeant le ruisseau "le vallace"


 lieu dit "Laye"
 Le rocher de Vauvy
 Le port du hâble qui signifie Havre et le fort de Led-Heu
 Rochers du Ronquet
 Le GR 223 ou sentier des douaniers est chargé de gallets
 La pointe de Jardeheu et son sémaphore transformé en gîtes d'étape

 le village de Tourtelin
 Pointe de Catehaut
 Baie d'Eculy

 Comme toujours sur le GR : les murets
 Aménagements nouveaux et sécurisation
 On quitte la côte pour le village de la Rivière


 De belles demeures aux toits de pierres bleues et de magnifiques réverbéres qui vont êtres prochainement changés pour des questions d'économie
 Les mimosas commencent à fleurir.

 La montée est sévère mais la vue est splendide.
 Arrivée à "la Gouinerie"  drôle de lieu-dit, sans commentaire
 Au sommet des blockhaus Allemands: c'était une station radar

La station de la Gouinerie

© Mairie de Digulleville
Les supports de la station radar
La Gouinerie 1946

Cétait la plus importante station garde – côte de la Kriegsmarine en Manche, avec ses trois radars. Le premier, un FUMO 52 Cæsar, unique dans la région, servait à la détection des navires à plus de 250 km. Il est connu sous le nom de "Mammut ",  Mammouth. Le second radar, un Seetakt ou FUMO 27, servait de relais au premier avec une zone de détection de 100 km.  Le troisième radar était un FUMG 65.

 Les mouettes en quête de vers de terre
 Construction et Aménagement d'une bibliothèque et médiathèque : "le clos aux livres", par la mairie de Digulleville (il n'y a pas de raisons de bien utiliser la manne financière de la Commune)
 Comme je vous le disais , voici les nouveaux réverbères plus économes.
 Joli Manoir, mais quel dommage : toiture d'ardoise et non de pierres bleues
 La ferme de Rantot: 
En 2005, Florence Moncorgé-Gabin y a tourné quelques scènes de son film, Le Passager de l'été.
 L'église Saint Paterne de Digulleville

C'est une église romane du XIIIe siècle, un peu à l’écart du village, sur une hauteur, qui offre un panorama remarquable sur la côte nord de la Hague.
La construction de l'église s'étale du XIè ( partie basse du clocher ) au XVIIIè siècle ( refection de la nef ). 
 " Cette église possède un réel cachet, grâce à son site, à son panorama, et à sa curieuse allure. Construite avec un matériau noble, bien ramassée sur elle – même, elle fait vraiment corps avec la petite patrie : la Hague. " 
Notice de l’abbé Jean Lebas, ancien curé de la paroisse
 

Le Retable


En 1985, en décapant les enduits lors de travaux de  réfection, on a découvert cette peinture dont personne ne soupçonnait l’existence. il reste assez peu d’exemples aussi complets de cette " mode des pauvres".
Le travail délicat, long et patient de Monsieur Jean – Marie Hue, restaurateur agréé des Beaux – Arts, est terminé : le retable en trompe - l’œil revit comme voici 200 ans, mais pas à l’identique, car il a été impossible de retrouver l’originalité des motifs. Cette remise en état donne à l’église une valeur supplémentaire. ( Bulletin municipal – N°2 juillet 1789 ).
Le jour de la découverte des peintures, par chance, M. l’abbé Lelégard, Conservateur Départemental des Affaires Cultuelles, était présent dans l’église.
  Panorama remarquable sur la côte nord de la Hague.
Eglise Saint Jean-Baptiste d’Omonville la Rogue  
La construction de l’église Saint Jean-Baptiste d’Omonville la Rogue remonte à la 2e partie du XIIIè siècle. Elle comprend un chœur, une 1ère travée sous le clocher et 2 autres travées. On est surpris de constater l’absence de tout portail sur la façade occidentale, alors que 2 porches importants desservent la première travée de la nef. L’explication peut être la suivante : dès l’origine de la construction s’élevait une tribune qui prenait appui sur les massifs débordants de cette travée, elle donnait accès à deux chambres hautes où des peintures murales, couvrent partiellement les murs.
La construction de la chapelle nord qui s’ouvre sur le chœur a pour origine un profond différent qui opposait les 2 seigneurs du lieu : Pierre de St Mère Eglise  et  Jacques de  Surtainville.
En effet ces 2 seigneurs revendiquaient chacun leur droit honorifique dans l’église, le tribunal  trancha et obligea ceux-ci à construire chacun sa chapelle.

Randonnée du Lundi 11 Février 2013

Le rendez-vous était fixé à SIDEVILLE - parking du restaurant-cabaret O roches

Sideville est un petit village, situé dans le département de la Manche et la région de Basse-Normandie. Ses habitants sont appelés les Sidevillais et les Sidevillaises.
La commune s'étend sur 7,6 km² et compte 581 habitants depuis le dernier recensement de la population datant de 2007. Avec une densité de 76,1 habitants par km², Sideville a connu une nette hausse de 19,1% de sa population par rapport à 1999.
Entouré par les communes de MartinvastHardinvast et Teurthéville-Hague, Sideville est situé à 6 km au Sud-Ouest d'Équeurdreville-Hainneville la plus grande ville des environs. 
Situé à 28 mètres d'altitude, La Rivière La Divette, le Ruisseau de Houlbecq, le Ruisseau de Trotte-Boeuf sont les principaux cours d'eau qui traversent la commune de Sideville.


Randonnée guidée par YVES
Longueur de l'itinéraire:
               Petite boucle:       8,592 km .
               Grande boucle:    10,258 km.
Dénivelée positive cumulée : 203 m
Altitude maxi: 168 m

Altitude mini:   26 m



Nous étions 81 au départ de Sideville,avec 36 marcheurs pour le petit circuit.
Le beau temps était au rendez-vous et la marche devenait ainsi plus agréable. Les chemins étaient aussi corrects après toute la pluie de ces derniers mois.

 Départ du restaurant Cabaret O roches
Le lavoir, aujourd'hui il y a trop d'eau pour s'agenouiller et laver son linge.

 Passage sur le pont de la Divette


La cheminée aperçue depuis ce pont sur la gauche semble être les restes d'une ancienne laiterie appartenant aux Frères Bretel

Extrait "des grandes heures des laitiers en Normandie" par Philippe JACCOB Editions Bertout
J'ai retrouvé la carte postale
 L'Eglise Saint-Ouen (xvie siècle)
 abrite quelques œuvres classées à titre d'objets aux Monuments historiques : un bas-relief du xve (la Messe de saint Grégoire), deux statues des XVe/XVIe siècles (saint Gorgon et saint Ouen), une chaire du xixe et des orfèvreries.

 Bonne reconversion pour ce  pigeonnier !
La colonne s'étire sur le ruban d'asphalte.

Une barrière pas facile à ouvrir


Lieu dit le boulay: La piscine aux Allemands

Un lieu insolite
Elle n'est plus fréquentée que par des demoiselles. Ces libellules bleu acier aux ailes noires. À une époque, elle attirait d'autres populations avant que l'oubli ne l'enfouisse dans le paysage.
À Sideville, près de l'allée du bois du Mont du Roc, qui descend paresseusement jusqu'à la Divette, la piscine allemande se fait très discrète. L'endroit est bucolique, orné de feuillus, emprisonné de ronces. On y glane le cresson, et l'iris des marais s'y sent à l'aise.
C'est un lieu fascinant pour qui aime les décors de cinéma. A priori, rien de spectaculaire : quelques pierres chaotiques et moussues, un rectangle de béton, quatre plots biseautés à chacune de ses extrémités. La piscine est ruinée, presque morte. Les gens d'ici l'ont oubliée. On imagine pourtant sans peine les plongeons, les corps fatigués, les maillots un peu lâches de soldats fourbus, et les rires pour oublier la guerre. Les troupes d'Occupation stationnées à Cherbourg venaient ici se détendre. Loin des plages minées.
Un été 42
La guérite est posée là, sur le bord de la route. Quand on n'y prend garde, elle ressemble à un offertoire. On y verrait bien une vierge Marie, si ce n'étaient les meurtrières. Comme l'atteste une marque au ciseau, la piscine fut inaugurée à l'été 42, au milieu d'un champ inculte, en lisière des bois. Elle n'est pas bien grande : une dizaine de mètres de large, pour une vingtaine de long.
La piscine aux Allemands. Tout à coup les souvenirs se réveillent. « Avec les copains, on venait d'Octeville à vélo, et on allait jouer là dans les années 60 -70 » raconte un quinquagénaire, l'oeil brillant. L'endroit était interdit. Il l'est aujourd'hui encore. De maigres barbelés en défendent l'approche. Mais qui viendrait ici ? La nature a repris ses droits. Des saules poussent au fond de la piscine, alimentée par un petit ruisseau débordant, et les seuls nageurs qu'on y trouve sont les grenouilles et leurs têtards.
Elle n'a pas dû fonctionner longtemps. Deux étés tout au plus. 42, 43. En 44 il était trop tard. Cherbourg était libérée. Comme dans le bois du Mont du Roc, où l'on trouve encore les stigmates des bombardements alliés, l'occupation allemande a laissé ses traces. Pas de casemates, pas de mur de l'Atlantique, non, juste cet endroit, ce lieu de plaisirs. Il faut le voir en hiver sous un ciel de plomb. C'est du romantisme, laissé à l'abandon.
Un patrimoine
Faut-il la réhabiliter, lui rendre sa dignité ? Lui redonner l'aspect brut du béton armé, enlever tous ces arbres ? La piscine allemande est un patrimoine sûrement. Mais peu importe. Elle garde le souvenir qu'ici les hommes s'amusaient. Parfois aussi, la guerre était tendre.
Thierry DUBILLOT.  Ouest-France  




Rencontre insolite.

 La DDE ça ne vous quitte jamais: un seul s'appuie sur son bâton !
De belles souches 
On reprend son souffle après la montée du bois du Mont du Roc
Dans la souche le masque de "Scrime"
 Toujours un peu de boue.
Et les piétons ?  ......
Sentier de retour de la petite marche







Cette randonnée était suivie de la Galette des Rois.
Avec rendez-vous entre 17h et 17h30 à "La Frégate" 
2, Boulevard Maritime, 50110 Tourlaville 








Crédit photos: Daniel BIVILLE - Pierre MOUCHEL