Randonnée du Lundi 11 Février 2013

Le rendez-vous était fixé à SIDEVILLE - parking du restaurant-cabaret O roches

Sideville est un petit village, situé dans le département de la Manche et la région de Basse-Normandie. Ses habitants sont appelés les Sidevillais et les Sidevillaises.
La commune s'étend sur 7,6 km² et compte 581 habitants depuis le dernier recensement de la population datant de 2007. Avec une densité de 76,1 habitants par km², Sideville a connu une nette hausse de 19,1% de sa population par rapport à 1999.
Entouré par les communes de MartinvastHardinvast et Teurthéville-Hague, Sideville est situé à 6 km au Sud-Ouest d'Équeurdreville-Hainneville la plus grande ville des environs. 
Situé à 28 mètres d'altitude, La Rivière La Divette, le Ruisseau de Houlbecq, le Ruisseau de Trotte-Boeuf sont les principaux cours d'eau qui traversent la commune de Sideville.


Randonnée guidée par YVES
Longueur de l'itinéraire:
               Petite boucle:       8,592 km .
               Grande boucle:    10,258 km.
Dénivelée positive cumulée : 203 m
Altitude maxi: 168 m

Altitude mini:   26 m



Nous étions 81 au départ de Sideville,avec 36 marcheurs pour le petit circuit.
Le beau temps était au rendez-vous et la marche devenait ainsi plus agréable. Les chemins étaient aussi corrects après toute la pluie de ces derniers mois.

 Départ du restaurant Cabaret O roches
Le lavoir, aujourd'hui il y a trop d'eau pour s'agenouiller et laver son linge.

 Passage sur le pont de la Divette


La cheminée aperçue depuis ce pont sur la gauche semble être les restes d'une ancienne laiterie appartenant aux Frères Bretel

Extrait "des grandes heures des laitiers en Normandie" par Philippe JACCOB Editions Bertout
J'ai retrouvé la carte postale
 L'Eglise Saint-Ouen (xvie siècle)
 abrite quelques œuvres classées à titre d'objets aux Monuments historiques : un bas-relief du xve (la Messe de saint Grégoire), deux statues des XVe/XVIe siècles (saint Gorgon et saint Ouen), une chaire du xixe et des orfèvreries.

 Bonne reconversion pour ce  pigeonnier !
La colonne s'étire sur le ruban d'asphalte.

Une barrière pas facile à ouvrir


Lieu dit le boulay: La piscine aux Allemands

Un lieu insolite
Elle n'est plus fréquentée que par des demoiselles. Ces libellules bleu acier aux ailes noires. À une époque, elle attirait d'autres populations avant que l'oubli ne l'enfouisse dans le paysage.
À Sideville, près de l'allée du bois du Mont du Roc, qui descend paresseusement jusqu'à la Divette, la piscine allemande se fait très discrète. L'endroit est bucolique, orné de feuillus, emprisonné de ronces. On y glane le cresson, et l'iris des marais s'y sent à l'aise.
C'est un lieu fascinant pour qui aime les décors de cinéma. A priori, rien de spectaculaire : quelques pierres chaotiques et moussues, un rectangle de béton, quatre plots biseautés à chacune de ses extrémités. La piscine est ruinée, presque morte. Les gens d'ici l'ont oubliée. On imagine pourtant sans peine les plongeons, les corps fatigués, les maillots un peu lâches de soldats fourbus, et les rires pour oublier la guerre. Les troupes d'Occupation stationnées à Cherbourg venaient ici se détendre. Loin des plages minées.
Un été 42
La guérite est posée là, sur le bord de la route. Quand on n'y prend garde, elle ressemble à un offertoire. On y verrait bien une vierge Marie, si ce n'étaient les meurtrières. Comme l'atteste une marque au ciseau, la piscine fut inaugurée à l'été 42, au milieu d'un champ inculte, en lisière des bois. Elle n'est pas bien grande : une dizaine de mètres de large, pour une vingtaine de long.
La piscine aux Allemands. Tout à coup les souvenirs se réveillent. « Avec les copains, on venait d'Octeville à vélo, et on allait jouer là dans les années 60 -70 » raconte un quinquagénaire, l'oeil brillant. L'endroit était interdit. Il l'est aujourd'hui encore. De maigres barbelés en défendent l'approche. Mais qui viendrait ici ? La nature a repris ses droits. Des saules poussent au fond de la piscine, alimentée par un petit ruisseau débordant, et les seuls nageurs qu'on y trouve sont les grenouilles et leurs têtards.
Elle n'a pas dû fonctionner longtemps. Deux étés tout au plus. 42, 43. En 44 il était trop tard. Cherbourg était libérée. Comme dans le bois du Mont du Roc, où l'on trouve encore les stigmates des bombardements alliés, l'occupation allemande a laissé ses traces. Pas de casemates, pas de mur de l'Atlantique, non, juste cet endroit, ce lieu de plaisirs. Il faut le voir en hiver sous un ciel de plomb. C'est du romantisme, laissé à l'abandon.
Un patrimoine
Faut-il la réhabiliter, lui rendre sa dignité ? Lui redonner l'aspect brut du béton armé, enlever tous ces arbres ? La piscine allemande est un patrimoine sûrement. Mais peu importe. Elle garde le souvenir qu'ici les hommes s'amusaient. Parfois aussi, la guerre était tendre.
Thierry DUBILLOT.  Ouest-France  




Rencontre insolite.

 La DDE ça ne vous quitte jamais: un seul s'appuie sur son bâton !
De belles souches 
On reprend son souffle après la montée du bois du Mont du Roc
Dans la souche le masque de "Scrime"
 Toujours un peu de boue.
Et les piétons ?  ......
Sentier de retour de la petite marche







Cette randonnée était suivie de la Galette des Rois.
Avec rendez-vous entre 17h et 17h30 à "La Frégate" 
2, Boulevard Maritime, 50110 Tourlaville 








Crédit photos: Daniel BIVILLE - Pierre MOUCHEL

Randonée du Lundi 04 Février 2013

Le rendez-vous était  fixé à ACQUEVILLE - stationnement parking de la salle "le Foyer"

Ses habitants sont appelés les Acquevillais.
La commune se compose d'un bourg principal (Acqueville) et de plusieurs écarts : les Noës de Haut, les Noës, la Croix aux Rois, les Héleines, les Douets, Hameau Bigot, Froide Rue, la Belangerie, Hameau Paisant, l'Église, Hameau Voisin, Hameau Voisin de Bas, le Manoir, la Croix Moulin, la Bénignerie, Hameau Boivin, le Hutrel, Hameau Guerrier, le Lieu au Franc, la Hougue, le Carrefour des Pelles, l'Eupiquet, la Pole, Hameau Avoine, l'Angleterre.
La commune est traversée par le Ruisseau des Noës.
Elle est bordée à l'ouest par le Néretz, ce ruisseau prend source à Fontaine-au-Friche, il sépare Acqueville de Vasteville.
On y trouve aussi la source des Berthelines positionnée à 300 mètres du bourg.
Très peu boisé, principalement des prairies. Au nord, on trouve une vaste prairie les Tuilettes et la Fontaine aux Friches, qui comme son nom l'indique a été défrichée récemment (les restes des bois se trouvent à Vasteville, le Bois de Varengrou).
Attesté en 1164 sous le nom Agevilla1.
Toponyme en -ville (domaine rural médiéval) dont le premier élément est l'anthroponyme scandinave Agi. À l'origine, le lieu était "la ferme d'Agi".

Randonnée guidée par moi-même: PIERRE
Longueur de l'itinéraire:
               Petite boucle:       8,253 km .
               Grande boucle:    10,156 km.
Dénivelée positive cumulée : 199 m
Altitude maxi: 145 m

Altitude mini:   80 m



Nous étions 76 marcheurs pour le groupe moyenne marche de l'UIA, ainsi q'un groupe de marcheurs Nordique. Le stationnement et la cohabitation c'est bien déroulé et nous sommes partis chacun de notre côté. Pour la petite marche 24 ont fait ce choix.
 Le temps c'est très bien tenu, sans pluie, même légèrement tiède.


On attend le départ


Calvaire du hameau voisin

Vestige d'un moulin à pommes
 
Il s'agit d'un tour à piler les pommes constitué d'auges annulaires de granit emboîtées les unes aux autres en cercle. Le fruit était broyé par une meule en pierre tractée par un cheval parfois aveugle.


Village de Néretz, nous sommes sur la commune de VASTEVILLE

Reste d'un lavoir

Barrière du Cotentin
la barrière à lisses debout (autrement dit de type St Lô),

On apprécie les chemins secs et sans boue

Le val Fabien

Pompe à eau manuelle en fonte dite pompe à bras .

On reprend son souffle avant la montée

Pont piéton sur le ruisseau de Clairefontaine

Cabane dans les arbres à la Benoiterie

Déjà la séparation des deux groupes au Hameau de Haut

La grande marche descente vers le Moulin Baudin


Le seul passage délicat à cause des Quads en bordure du ruisseau Clairefontaine

Il y a moyen de passer sans se mouiller les pieds grâce à un arbre bien placé.

Ancienne carrière aménagée en étang de pêche et de loisir avec parcours sportif.

Autour des étangs la Lande de Biville

De retour sur la commune d'ACQUEVILLE après le bois de Varengrou.
Toujours de beaux chemins secs et bien entretenus où l'on croise parfois un tracteur.

Rencontre aux Héleines !!!  on vient chercher sa caresse.

Très belle restauration aux Héleines

Vierge de Lourdes dans la niche d'un mur


Retour à Acqueville

EGLISE SAINT ELOI
Elle date des XVI et XVIIème siècle et est placée sous le vocable de St Eloi, patron des orfèvres, des forgerons et des travailleurs de la métallurgie. L’église dépendait autrfois de l’abbaye de Montebourg. A l’extérieur, on remarque des croix nimbées à rouelle sur les contreforts, il s’agit de pierres de réemploi. Le clocher est à battière. Dans la demi-tourelle, pourvue d'une meurtrière, se trouve l'escalier d'accès aux cloches. Sur la façade sud, un épicéa a plongé ses racines dans les joints, il y a plus de 200 ans... Sa petite taille est due au fait que, là où il s'est niché, il y a peu de terre.


Un arrêt apprécié 
Un merci tout particulier à Daniel BIVILLE pour son reportage photo