Randonnée du Lundi 12 Novembre 2012

Le rendez-vous était fixé à Saint VAAST-LA-HOUGUE, parking des terrains de tennis de LA HOUGUE
                     localisation
Situé sur la côte est du Nord-Cotentin, Saint-Vaast-la-Hougue abrite un port de plaisance.
Randonnée guidée par PIERRE
Longueur de l'itinéraire:
               Petite boucle:     7,900 km .
               Grande boucle:  9,900 km.
Dénivelée positive cumulée : = m
Altitude maxi: 3 m

Altitude mini:  0 m    
Nous étions 54 valeureux marcheurs à prendre le départ de cette randonnée, dont 34 qui se sont arrêtés à la fin du circuit court.
Cette randonnée compte tenu des horaires des marées, a commencé par une traversée de l'anse du "cul de loup" à travers les parcs à huitres ( de la Hougue à la redoute de Morsalines).
Le temps était menaçant, il y a eu un petit crachin au départ, puis plus rien. Seul le vent de sud-ouest nous a refroidi le visage pendant la traversée des parcs.


      Histoire

     Avant la bataille de Crécy en 1346Édouard III entreprend une campagne ayant pour but de prendre Paris. Il prépare un nouveau débarquement, qu'il ne sait encore où fixer. Son adversaire, le roi de France, lui épargne de trop longues hésitations en condamnant à l'exil un grand seigneur normand, Geoffroy d'Harcourt, sire de Saint-Sauveur-le-Vicomte, lequel court se réfugier à la cour d'Angleterre, offrant ainsi à Édouard III le prétexte idéal d'un libre accès en Cotentin. Le 11 juillet, le roi d'Angleterre réunit un millier de navires dans les rades de Portsmouth, Southampton et de l'île de Wight et met les voiles. Le lendemain, la baie n’étant pas fortifiée, il débarque avec 20 000 hommes à Saint-Vaast-la-Hougue et s'empare de la Normandie.
En 1692, la bataille de la Hougue voit s'affronter au large de Barfleur la France menée par l'Amiral de Tourville et la flotte anglo-hollandaise. Au terme d'une rude bataille, onze vaisseaux français ne purent regagner Saint-Malo et seront échoués puis brûlés près de la Hougue et de l'île de Tatihou.
Le port de Saint-Vaast-la-Hougue est aménagé au cours du xixe siècle. La grande jetée est construite de 1828 à 1845 puis les quais de 1846 à 1852. Ensuite des brise-lames ont été ajoutés pour délimiter le port, qui est resté ouvert jusqu'en 1982, date à laquelle il a été fermé pour en faire un bassin à flot, partagé entre un port de pêche et un port des yachts.Suite à cette défaite, deux tours fortifiées sont construites à partir de 1694, par un élève de VaubanBenjamin de Combes, afin de défendre la baie de Saint-Vaast contre les agresseurs, sur la butte de la Hougue et sur Tatihou. Les fortifications se poursuivent jusqu'au xixe siècle.
En 1944, le port de Saint-Vaast-la-Hougue est le premier port de la Manche libéré par les alliés.


Tout le monde chausse les bottes et s'emmitoufle pour se protéger du vent.

Tatihou et le lazaret

L'église de Saint Vaast
 située au centre ville, fut ouverte au culte en 1861. Bâtie en pierre de Caen, c'est un vaste édifice de style néo-gothique. Sa caractéristique c'est qu'elle n'a pas de clocher.

La tour de la Hougue

Départ pour la traversée de l'anse du cul de loup
Cette appellation, patoise ou francisée, s'applique à l'anse qui s'étend au sud de Saint-Vaast, entre la Route de la Hougue et le Rivage de Morsalines. Sa forme patoise n'apparaît sur aucun document, ce qui est normal puisque le patois est essentiellement un langage oral. 
Sa forme francisée, qui n'apparaît sur les cartes qu'à une date relativement récente, ne rend pas du tout compte de son origine ni de sa signification. En effet, le mot repose sans doute sur deux termes scandinaves, keyta et laut, dont le premier signifiait 'marais' et le second 'creux', 'petit valon'; d'où, le composé que l'on peut reconstituer ainsi : keytalaut 'le petit vallon dans le marais' ou 'le cours d'eau en terrain humide'. Au cours des siècles, le terme scandinave, adopté et transformé par les populations locales, a dû devenir tchutelou , puis tchudlou. Le mot n'étant plus compris, on a cru y voir la prononciation patoise des deux mots français cul et loup,

Traversée de l'un des quatre ruisseaux venant de quettehou-Saint Vaast qui se jettent dans le cul de loup:
 1° Le Vaupreux, 2° Le No, 3° La Bonde, 4° La quart Vallon ou le Carvallon
un cinquième vient de Morsalines: Le Godey

La tour de la Hougue vue des parcs à huîtres

L'ostréiculture est une activité notoire de la ville, avec plusieurs producteurs qui vendent en France et à l'exportation. Saint-Vaast-la-Hougue, berceau de l'huître normande, dispose de 250 hectares de parcs.

Poche à huîtres
 L'huître de Saint-Vaast, bien connue pour son goût de noisette a conquis bien des palais.

le bassin de l’Est-Cotentin tient une place de choix par son site autour de la Hougue, la qualité de ses huîtres et un niveau de production évalué à 6.500 tonnes, principalement d’huîtres creuses (Crassostrea gigas) et une faible production d’huîtres plates (l’excellente et merveilleuse Ostrea edulis). 

Enfin, 88 entreprises concessionnaires assurent la renommée de l’huître du Val de Saire, représentant quelques 250 postes de travail en équivalent temps plein. 

Là encore, dans ce secteur maritime, l’innovation n’est pas absente après la généralisation des tables et poches et l’utilisation pratique du tracteur avec remorque au milieu des parcs espacés de rangées et de couloirs de circulation.

  Le Rivage, du village de pêcheurs aux villas balnéaires,
         En 1830, les maisons du rivage, alors modeste village de pêcheurs, abritaient une trentaine de familles vivant soit de récolte des coques sur l’estran, soit une pêche côtière embarquée.
         Amorcée dés 1820 à Dieppe, la « vague » des bains de mer ne toucha les côtes du Val de Saire que dans le dernier tiers du XIX siècle. Mais sans le succès des grandes stations balnéaires.
         Quelques belles villas furent ainsi construites à Morsalines, regardant la Hougue.
         Privées de ses toitures et de son animation d’antan, le rivage y a ainsi gagné une certaine noblesse architecturale.


 L’église Notre Dame de Morsalines a été construite au fil du temps.
         Vigie de l’anse du cul de loup posée en pied de coteau, Notre Dame de Morsalines domine le marais et la côte, on peut penser qu’elle est la vigie de l’anse du cul de loup.

Les plages du rivage et de la redoute sont très agréables en particuliers pour les jeunes enfants, elles attirent également les pêcheurs à pieds. 

Les villas balnéaires
La population estivale est importante pour 78 résidences principales, il y a 65 résidences secondaires



Le rivage a conservé ses rudes assises de granit des murs forteresses, des amas de galets pèle mêle, de madriers, de pieux et de brises lames.



Tadorne de Belon

Le plus grand des canards de surface en France. Le mâle et la femelle sont sensiblement identiques. La tête et le haut du cou sont verts, le reste du cou blanc. Le bec est rouge, avec une aspérité à la base chez les mâles. Une large bande rousse ceinture la poitrine et le haut du dos. Le milieu du ventre noir précède le reste du dessous blanc . Les faces latérales du dos noires encadrent la partie centrale blanche. Les ailes sont bigarrées blanc, noir, vert et roux. La queue blanche est maculée de noir à son extrémité. Les plumes sous-caudales sont rousses, les pattes palmées roses. Le tout donne un gros canard multicolore visible de loin. 
En vol, tous les individus paraissent noirs et blancs. Les jeunes sont plus ternes, à dominante grise



Retour des parcs
Après la base de Lestre, une nouvelle base s'est élaborée à Saint-Vaast-la-Hougue dans le secteur du Carvallon pour 12 parcelles dotées d’une alimentation gravitaire en eau de mer et d’une station de pompage.  

Quelques chiffres sont aujourd’hui significatifs pour situer l’ostréiculture normande : de 1.000 tonnes en 1970 (2 à 3% de la production nationale), le tonnage annuel passe à 10.000 tonnes en 1976 (12% du chiffre national), puis à 20.000 tonnes en 1984. Enfin, aujourd’hui, le tonnage est de l’ordre de 30.000 tonnes. Ainsi, une huître sur quatre produite en France est normande.

Le moulin à vent
Vestige de l'activité industrielle de Saint Vaast au 19 ième siècle. Le moulin est construit vers 1850. Mû par l'énergie éolienne, il permet de faire fonctionner une Scierie, jusque la fin du 19 ième siècle.
Il est rigoureusement restauré à l'identique au début des années 1990.


Entrée du fort de la Hougue,
construit en 1694 par Benjamin de Combes, est devenu une base militaire ouverte une fois par an au public lors des 
journées du patrimoine.

Echauguette à l' Est et détail de la fortification de l'enceinte du fort de la Hougue.

La Hougue, un aperçu de la Tour Vauban.

La Porte aux dames

Cette appellation, qui ne figure sur aucune carte, mais qui est bien connue des habitués du “Tour de la Hougue“, est certainement due à une déformation relativement récente d’une appelation précédente : “Le Port aux Dames“. En effet, depuis le Moyen Age jusqu’au milieu du XIXème siècle, le port de l’ensemble Quettehou-St-Vaast, était le port de la Hougue. A l’emplacement de l’actuel port de Saint-Vaast, il n’existait qu’un rivage où de petits bateaux pouvaient échouer à marée basse en évitant les rochers. Les travaux du port n’ont été commencés qu’en 1829 pour se terminer en 1865. Par contre le port de la Hougue, sans constructions importantes, mais creusé par la nature elle-même à l’ouest de la presqu’île de la Hougue, pouvait recevoir des bateaux de fort tonnage : jusqu’à 100 tonneaux. C’est le seul port qui figure sur l’important Plan de la Rade de la Hougue , dressé en 1833 par Beautemps-Beaupré. Or les revenus de ce port appartenaient autrefois aux Dames de Caen, c’est-à-dire aux religieuses de l’Abbaye aux Dames de cette ville. En effet, en 1102, Guillaume Le Conquérant avait fait à cette abbaye la donation de la Baronnie de Quettehou, donation qui comprenait également les droits du port de la Hougue. Lorsque ce “Port aux Dames“ s’est trouvé désaffecté au siècle dernier, son nom est tombé en désuétude. Il a été cependant conservé localement pour désigner la portion du “Tour de la Hougue“ qui constituait naguère le rivage de ce port. Quant au remplacement du mot du mot port par porte , il a sans doute été favorisé par la présence d’une porte dans un ouvrage défensif qui avance vers la mer au milieu de ce rivage. Cette remotivation populaire a pu donner lieu à des explications fantaisistes de l’actuelle appellation. 




Les murets des douves du fort de la Hougue




Échauguette côté Ouest

Randonnée du Lundi 05 Novembre 2012

Le rendez-vous était fixé à Bretteville  - parking de l'église Saint Germain

 La commune est parcourue du sud vers le nord par de courts fleuves côtiers creusant autant de vallons. Elle est toutefois comprise dans le pays du Val de Saire. Couvrant 578 hectares, son territoire est le moins étendu du canton de Tourlaville. Son bourg est à 4,5 km à l'est de Tourlaville, à 7 km à l'est de Cherbourg-Octeville et à 12 km à l'ouest de Saint-Pierre-Église.
Comme tous les Bretteville, ce toponyme normand est formé de l'ancien français brette qui signifie « breton », mais dans un sens précédant le Moyen Âge, c'est-à-dire originaire de l'actuelle Grande-Bretagne. Ville correspond au latin villa, « domaine rural ».
Le conseil municipal a demandé le changement de nom de Bretteville en Bretteville-en-Saire le 19 décembre 1995, mais ce changement n'a pas été accepté par le Conseil d'État.

Randonnée guidée par PHILIPPE.
Longueur de l'itinéraire:
               Petite boucle:     8,340 km .
               Grande boucle: 10,085 km.
Dénivelée positive cumulée : 197 m
Altitude maxi: 152 m

Altitude mini:  19 m   





42 randonneurs étaient au rendez-vous donné par Philippe à Bretteville, 20 ont opté pour le circuit court.

Le parcours avait un peu de dénivelé , les chemins étroits en certains points mais sauvages et magnifiques, un peu gras vu la  pluie tombée ses derniers temps.
le temps était doux pour un mois de novembre, quelques menaces de pluie sans toutefois mouiller.

Eglise Saint Germain,
 
de style ogival et couronnée d'un pittoresque clocher qui a inspiré de nombreux peintres. A l’extérieur au dessus du portail, on voit une vieille statue en pierre de Saint Germain. Cette église dépendait de l'Abbaye de Cherbourg "Claude Pithois"

Depuis Cantepie, on distingue la Grande Rade 

Un important débit d'eau nous laisse présager des chemins boueux et gorgés d'eau.

Des rescapés d'Halloween ?

Une colonie de Champignons.

Arrivée au village des Fontaines.
 Ouf ! le passage étroit avec un fort devers donnant sur un précipice à gauche, c'est bien déroulé.

Belle propriété

Chemin des diligeances.

Le même chemin un peu plus loin, au couleurs de l'automne.

Chemin du Grand Val


Dans le "V" de la Vallée: la Mer.

Couleur de la lande et ses murets

Franchissement du ruisseau du "pas Vastel"


Montée escarpée

En haut c'est l'asphyxie !!

Le fort des Roches à Digosville.

Entrée du fort

Des Roches à Digosville vue sur le cap Lévi

Ruisseau du petit Val

Passage à gué sur le ruisseau du "pas Vastel".