Randonnée du Lundi 06 Février 2012

Le rendez-vous était fixé à Digosville - parking de la ferme du Four.

Randonnée guidée par Yves
Longueur de l'itinéraire:
                  Grande boucle: 9,990 Km
                  Petite boucle:    8,770 Km
Dénivelée cumulée :  68 m
Altitude maxi: 132 m
Altitude mini:  101 m



L'alerte vigilance orange pour la neige étant levée, nous avons pu pratiquer en toute quiétude notre activité favorite du lundi après-midi. C'est ainsi que 81 d'entre nous se sont retrouvés à Digosville, 34 ont opté pour le circuit court.

Panneau de Digosville  
Départ de la ferme du Four


Passage à la Croix Perrinot

Traversée de la D 120

La bonne Vierge Simonet

Vierge Simonet


On regarde passer le train de randonneurs


Sur la route de la Haye de Digosville

Belle demeure et son pressoir à la Ducrie

Le Manoir de Maubray

Maison décrite par Yves pour être la demeure des "de la Rue"
or le plus illustre fut: Charles-Félix Morice de la Rue, ingénieur, décédé dans son château de Garancière à Digosville

Charles-Félix Morice de La Rue, né le 4 septembre 1800 à Laval (Mayenne), et mort le 1er décembre 1880 à Digosville (Manche), était un ingénieur des Ponts et Chaussées pour la circonscription de Cherbourg-Valognes, architecte des phares normands de Gatteville et de la Hague.
Biographie
Il est le fils de Charles-Thomas Morice de la Rue. Il entre à 19 ans à l'École polytechnique puis intègre l'École des ponts et chaussées en 1821. Il est nommé en Seine-inférieure ingénieur chargé de la navigation en 1825, puis sur l'arrondissement de Cherbourg en 1826.

Dans le Nord-Cotentin, il prend en charge la modernisation des routes, dont les axes Beaumont-Hague-Cherbourg-Barfleur, Bricquebec-Carteret, Saint-Sauveur-le-Vicomte-Portbail. Son travail se porte ensuite sur les ports du Cotentin, dont Granville, Carentan, Saint-Vaast-la-Hougue, Barfleur et Diélette. Il projette également le creusement d'un canal maritime traversant la péninsule.

Il s'attache également à la construction du phare de Goury et du second phare de Gatteville. Il s'agit là de deux exploits, puisque le phare de Gatteville sera, par sa hauteur de 70 mètres, le plus élevé des phares français, et que la construction du phare de la Hague, en pleine mer, sur un rocher balayé par les courants, s'est soldée sans drame malgré l'incrédulité des Haguais.
Il se marie en 1837 à Nathalie Levavasseur d'Hiéville, propriétaire du château de la Garancière à Digosville. Il prend sa retraite en 1863.


Le château de la Garancière se situe près de l'église, à la sortie du bourg à droite sur la route du douet Piquot, aperçu par les randonneurs de la petite marche, ainsi que l'église.









Église Notre-Dame (XVIIe-XVIIIe siècles),

- avec la chambre de l'Abbé Onfroy, qui quitta Disgosville pour fonder la Trappe de Bricquebec 

- abritant la statue funéraire dite tombeau de la Dame de Vauborel classée à titre d'objet aux Monuments historiques.

Dans le cimetière, la chapelle sépulture de la Famille Morice de La Rue.




Randonnée du Lundi 30 janvier 2012

Le rendez-vous était fixé à Yvetot-Bocage- parking du complexe sportif,derrière les écoles.

Randonnée guidée par Pierre.
Longueur de l'itinéraire:
                         Grande boucle: 10,990Km
                         Petite boucle:     8,900 Km
Dénivelée cumulée : 22 m
Altitude maxi: 38 m
Altitude mini: 18 m


Aujourd'hui, le temps était gris avec menace de neige sur le sud Manche. C'est peut-être ce qui explique le peu de participants.
Nous étions 46 marcheurs au départ, 24 ont choisi l'option circuit court.

Panneau d'Yvetot-Bocage  Yvetot Bocage (ou " la demeure de Yves")  fut pendant des sciècles un pays de carrières, d'où l'on tirait la pierre à bâtir et la pierre à chaux. Nombre d'hotels particuliers à Valognes, et la cathédrale de Coutances (du XVIIIe siècle), furent constuits en piere d'Yvetot (dite aussi de Valognes). Il y avait jusqu'à 80 tailleurs de pierre au XVIIIe siècle, et l'on peut voir encore les restes d'une vingtaine de fours.

Eglise Saint-Georges
Eglise classée dont le chœur et le clocher à bâtière sont du XIIIe siècle.
Les chapelles latérales sont du XVe, le transept du XVIIe et la nef du XVIIIe.
La chaire à prêcher est en calcaire sculpté du XVIIe.
Un groupe sculpté représentant Saint-Georges terrassant le Dragon orne le baptistère.

En route pour notre rando, malgré la menace du temps.


Azir
 Maison des Vicq, parmi eux le célèbre  Félix Vicq d'Azir (1748-1794), médecin de la reine Marie-Antoinette, membre de l'Académie des sciences et de l'Académie Française (fauteuil n°1)

Portail d'entrée du Château de Servigny
Porche crénelé du XVIe siècle.

Château de Servigny (façade nord)
Château d’origine Gallo-Romaine, construit au XVIIe siècle, sur un ancien bâtiment dont il subsiste une tourelle d'escalier du XIVe sur la façade sud. Sa façade nord laisse percevoir l'influence des châteaux de la Loire. Deux pilastres du XVIIe siècle encadre le pignon au sud aux fenêtres à meneaux.

Remanié au XIXe siècle, l'intérieur conserve les cheminées du XVIIe et un escalier avec rampe de fer du XVIIIe.

Le 26 juin 1944, le général Karl von Schlieben signe la reddition de Cherbourg, dit « traité de Servigny », avec le général américain Lawton-Collins qui avait établi son quartier général dans le chateau.
 Fichier:Cherbourgcapture.jpg

Ses façades et toitures, ainsi que le salon du premier étage avec son décor dans lequel a été signée, le 26 juin 1944, la capitulation allemande dite traité de Servigny ont été inscrit par arrêté du 7 novembre 1979 aux monuments historiques.


Château de Servigny (façade sud)
Le potager du XVIIIe est doté de serres, une piscine chauffée, un cour de tennis, et le vaste parc à l'anglaise de 6 hectares est agrémenté des folies du XIXe siècle : un manoir à taille d'enfant, une chapelle, un temple de Neptune, un lavoir et un puits…

Jules Barbey d'Aurevilly y situe l'action de son roman Le bonheur dans le crime (paru en 1874).
 

Resté dans la même famille depuis sa construction, il appartient à Bérengère et Arnaud De Pontac.
    

Grande Chambre    Salle de bain Collins

     
Porche menant aux écuries .


Garages à calèches

Sur le mur de l'étable les plaques des prix aux concours agricoles remportés par le dernier fermier de Servigny Monsieur Claude Lamache.
La famille Lamache sera rendue célèbre par un reportage effectué sur une année entière et diffusé en 1987 sur FR3.

Croix au Hameau le Manoir

Le Manoir
Ancienne demeure noble (poterne et chapelle) ancien prieuré (monastère des Clarisses). Au XIIIe siècle, demeure de Jean d'Yvetot, archidiacre, puis évêque de Coutances.
Demeure de Henri Cornat, sénateur, maire de Valognes et président du Conseil Général de la Manche

Le chemin du trou au loup.

Perce-neige

Tête de sanglier
Sculpture en pierre d'Yvetot

Tête de Cheval
sur le pignon opposé

Corbeaux de pierre

Oratoire des carrières : Vierge du  XVe siècle.


l'Épiscopat, ancien manoir des évêques de Coutances

Belle demeure à la Valette

Un tailleur de Pierre : Monsieur Moncuit Gilles

Sculptures en pierre d'Yvetot ???

Randonnée du lundi 23 Janvier 2012

Le rendez-vous était fixé à BRIX, parking du stade près du nouveau cimetière.

Randonnée guidée par  Philippe    
                               
Longueur de l'itinéraire: 
                    Grande boucle: 10,910 Km
                    Petite boucle:      8,880 Km
Dénivelée cumulée : 210 m
Altitude maxi: 154 m
Altitude mini: 79 m





Nous étions 113 randonneurs au départ du parking du stade de Brix (record de l'année battu), dont 46 ont choisi l'option circuit court.

Beau rassemblement digne de la foire Saint Denis, et en prime nous avions le soleil.

Une des plus importantes manifestation du Cotentin chaque année fin septembre-début octobre
La Foire Saint-Denis : Chaque année, le premier week-end d’octobre , Brix reçoit plus de 50 000 visiteurs pour la Saint-Denis. Cette foire rurale millénaire, comparable à la Sainte-Croix de Lessay, rassemble des centaines de vendeurs de bovins, ovins, chiens, chevaux et de nombreux autres « déballeurs ». Un concours hippique a été créé à cette occasion.
Panneau de Brix

Toponymie

Le nom du village est surtout mentionné sous la forme Bruis entre le xie siècle et le xive siècle. L'origine de ce nom (latinisé en Brutius v. 825, Bruoto 1026 - 1027), basé sur un thème prélatin brut-, est mal éclaircie.
Même si elle n'est pas attestée, on peut supposer une forme secondaire *Brus, comme dans Bruz (Ille-et-Vilaine, Brud 1067, Bruth 1084) qui partage probablement avec Brix, le même étymon.

Histoire

Un prieuré Saint-Pierre est fondé en 1106 par Adam de Bruis à la Luthumière, dépendant de l'abbaye de Saint-Sauveur-le-Vicomte. Un château en ce même lieu sera le siège d'une baronnie dont le titre, transmis par les Goyon de Matignon, est aujourd'hui porté par le prince de Monaco. Une autre baronnie est fondée, ayant pour siège le château d'Adam, construit par Adam de Brix. De cette dernière baronnie seront issus des rois d'Écosse, dont Robert de Bruce (les de Brix étant également appelés de Bruce).
En 1929, Brix (1 675 habitants en 1926) cède, ainsi que Négreville et Tamerville, une partie au sud-est de son territoire pour la création de la commune de Saint-Joseph (556 habitants en 1931).

Après avoir gravi le haut -mur, passage devant la Croix du Parc.

Chemin dit "les buttes", aujourd'hui il fallait chausser les bottes car le terrain été plutôt souple.

Route de la Luthumière, un pin parasol.

Chemin de la Lande Asseline, on attend au croisement.

Le chemin est encore bordé de feuilles mortes et pourtant.......

Le printemps ...

est déjà la !!

EGLISE NOTRE-DAME

A l'emplacement d'une chapelle datant de 747, l'église Notre-Dame de Brix fut construite par Adam Bruce à partir de 1106 et remaniée à maintes reprises. Elle a la forme d'une croix latine.