Randonnée du Lundi 24 Octobre 2011

Le rendez-vous était fixé à Colomby  - parking de l'église

Randonnée guidée par Alain
Longueur de l'itinéraire :

                            Grande boucle: 10.340 Km
                            Petite Boucle :    8.400 km
Dénivelée cumulée : 44 m
Altitude maxi : 41 m
Altitude mini : 14 m
Colomby (50700)

Nous étions 66 marcheurs au départ de Colomby, 20 ont choisi l'option petit circuit.
L'Eglise Saint-Georges
Qui était Saint Georges ?
Sa vie est toute légendaire... Originaire de Cappadoce (actuelle Turquie) , il est officier de l'armée romaine.Il reproche à l'empereur Dioclétien de persécuter les chrétiens. Il est arrêté à Nicomédie et subit le martyre le 23 Avril 303 (ou en 250). De nombreux miracles émaillent sa légende.
Son culte...
 Son culte en Normandie débute dès le VIIIe siècle. Il est fêté le 23 Avril. Il est le plus souvent représenté en chevalier, à cheval et terrassant le dragon. Patron de l'Angleterre, du portail des militaires et des armuriers.

Mairie, (ancien presbytère)
Une restauration est entreprise en 1999 par la commune afin d'en faire la nouvelle mairie.C'est une belle demeure inscrite monument historique pour les extérieurs comme pour les intérieurs.
Ce presbytère est une construction harmonieuse et symétrique du XVIIIème siècle, en pierre de taille. L'entrée donnant sur la cour se compose d'un magnifique portail en demi-lune avec piliers et pots à feu. A l'intérieur de la cour, des communs et un charmant puits coiffé de pierre.



Ferme du Breuil
Beau manoir du 16ème siècle, bâti en L, à tour et escalier d'angle. Tour cylindrique avec colombier, et un peu partout des meurtrières, en place ou obturées. Il appartenait au 18ème siècle à la famille"de Touffreville", également propriétaire de l'Hôtel de Touffreville à Valognes. Les demoiselles de Touffreville sont entrées dans l'histoire sous le nom des "soeurs Touffedelys" du roman de Barbey d'Aurevilly.


Manoir du Breuil,  tour cylindrique avec colombier

De beaux chemins , avec voûte végétale.

Arrivée au hameau de Ravan.

Joli jardin au bord d'un ruisseau hameau de Ravan.



Four à chaux  , vue extérieure


Four à chaux , vue intérieure


La Bertrannerie,
Gentilhommière du 18ème siècle avec pilastres à quatre boules de pierre et un bel étang
Cul-de-Fer (16e s.), trois petits ponts romains, sur la frontière avec Flottemanville, dans un magnifique cadre de verdure.


Trois petits ponts romains menaient au moulin les piétons et ânes bâtées chargés de farine.


Ponts Romains qu'empruntai la voie romaine 20 (VR20), pour sa section Alauna-Cosedia (Valognes-Coutances),
 

l'Église très pure, l'une des plus raffinées du Cotentin,
au plan très simple: un choeur de quatre travées à chevet plat (milieu du XIII°), suivi d'un e nef de quatre travées reproduisant les dispositions du choeur (second tiers du XIV° siècle).
Architecturalement elle est très intéressante parce qu'elle est bien cohérente, XIII° et XIV°siècles, sans être remaniée par des adjonctions, des bouleversements intempestifs.
Un clocher carré s'élève entre choeur et nef, sur une travée intermédiaire. L'étage des cloches est
orné de deux colonnettes sur chaque angle, et ajourné sur chaque face de deux baies géminées. Ce
clocher est surmonté d'une longue flèche élancée de plan octogonal, cantonnée de quatre

clochetons octogonaux coiffés de petites flèches. Une belle balustrade, ajournée d'une double

décoration, enveloppe la flèche et ses clochetons.

Le Choeur est la partie la plus ancienne et porte les marques de l'architecture du XIII° siècle. La nef est élevée postérieurement mais avec la préoccupation très nette de reproduire les dispositions du choeur. Le choeur et la nef comptent chacun quatre travées. Entre les deux une travée intermédiaire supporte le clocher. Un lierre longitudinal court d'un bout à l'autre de l'église au sommet des voûtes. C'est une reproduction de ce qui existe dans la cathédrale de Coutances. "On s'est inspiré de la grande église". L'église de Colomby a complètement été restaurée à la fin du XIX° siècle et l'autel est daté de 1888 . Le porche, ajouté au XV° siècle précède l'ensemble à l'ouest. Cette façade est ajourée de trois lancettes, et le chevet d'une grande baie. Deux portails latéraux s'ouvrent au sud, l'un sur la nef, l'autre sur le choeur. Les fenêtres sont toutes encadrées, à l'extérieur, par des colonnettes à chapiteaux et un tore. 


fonds baptismaux (XVI II°)

lutrin

Vierge à l'enfant (XIV°)


Détail du vitrail du coeur


Randonnée du Lundi 17 Octobre 2011

Le rendez-vous était fixé à Teurthéville-Hague - parking de l'église - école.


Randonnée guidée par Yves.
Longueur de l'itinéraire : 
                              Grande boucle: 11.104 Km
                              Petite Boucle :     8.387 km
Dénivelée cumulée : 256 m
Altitude maxi: 107 m
Altitude mini: 38 m


Nous étions 106 marcheurs pour ce rendez-vous fixé à teurthéville-Hague et 35 pour l'option circuit court.

Un peu d'histoire:
Au 11ème siècle, Teurthéville-Hague était appelé « Torqueteville » : nom scandinave « Torketill » qui signifie le chaudron de Thor, ce nom de famille existe toujours sous la forme de Tourquetil, Turquetil ou encore Turquety. L’origine des noms de deux menhirs que l’on trouve dans le très beau parc château de Neretz : « Toc » et « Tocquidon » vient peut-être de là, on suppose qu’ils marquaient la limite entre deux territoires. On les appelle également « les pierres tournantes » car on raconte qu’elles font un demi-tour sur elle-même lors de la messe de minuit.


Eglise Notre-Dame de Teurthéville
sur laquelle on peut observer un porche et deux petites fenêtre de style roman ainsi qu’un cœur du XIVème siècle.

Monument aux Morts
Situé dans le cimetière, construit sur la base d'un tour pour écraser les pommes, surmonté d'une meule.


L'église Saint-Amand de Virandeville

Les deux font la paire

Regroupement au hameau les Contes, pour écouter....

"Vos gueules les mouettes" !! .Notre prêtresse Monique cause...

..........et tout le monde est attentif.

Nous reprenons le chemin qui longe le ruisseau d'étoupeville.

Y a de  la poumme


Quand la cruche déborde,  elle forme un ravissant bassin.

 
Le village pittoresque de Crasville, ses maisons anciennes ......
..................et son lavoir.




Et le 31 décembre, qui sera le dindon de la farce, où plutôt qui se farcira le dindon

Le bonheur est dans le pré


la fontaine St Meen,
 Près du bourg  (on aperçoit  l'église derrière le bosquet)

 St Meen réputé pour guérir les maladies de peau…

Randonnée du Lundi 10 Octobre 2011

Le rendez-vous était fixé à Digulleville -  parking de la mairie et salle communale.

Randonnée guidée par Monique.
Longueur de l'itinéraire :
                       Grande boucle: 9.660 Km
                       Petite Boucle : 7.892 km
Dénivelée cumulée : 125 m
Altitude maxi: 70 m
Altitude mini: 1 m
Digulleville (50440)


Le temps peut-être ? la distance ? Nous étions que 73 marcheurs pour cette belle ballade, sans pluie mais avec du vent sur la côte; 27 ont pris l'option petit circuit.

Un peu d'histoire sur DIGULLEVILLE:

Au Moyen Âge, le territoire de la paroisse, partagé entre les fiefs nobles de Fontenay et de Mélinde, acquis par les Jallot au XVIe et XVIIe siècles, est parsemé de plusieurs fermes-manoirs, propriétés des nobles des environs. Le manoir d'Ouville appartient aux comtes d'Aigneaux, La Chesnaye et Rantôt à la famille Jallot, seigneurs et comtes de Beaumont. Leur frère, le chevalier de Rantôt, corsaire et contrebandier, fait construire la ferme de la Basmonterie comme repaire. Le manoir des Gruberts est propriété de la famille du Bosq, dont l'un d'eux, Nicolas du Bosq, seigneur des Gruberts, fut général de Louis XIV.


Départ de Digulleville, sur d'agréables chemins bordés de murs en pierres

Arrivée sur Omonville la Rogue, chemin bordé d'hortensias

L'église gothique Saint-Jean-Baptiste d'Omonville la rogue,
 de la seconde moitié du XIIIe siècle, restaurée par la suite au XVIIIe siècle. Elle a été classée aux monuments historiques par arrêté le 9 juin 1971.



Village aux jardins fleuris et bien entretenus

Traversée du village....



Le port du Hable, placé ici par les Gallo-romains et protégé par une digue, fait l'importance du village.

En route , sur le sentier des douaniers, vers la pointe de Jardeheu.

Saute barrière et saute muraille...

Puis le plaisir de la marche sur les galets....

Tous en file Indienne....

Sémaphore de Jardeheu
 sur la pointe du même nom, datant de 1860. Racheté par la commune, il a été aménagé en gîte.

Entre tradition, les murets en premier plan et modernité  l'usine de retraitement de la Hague (AREVA-NC) en arrière plan

Sémaphore de Jardeheu
vu de la baie d'Ecuty






Le rocher d'Esquina, en forme de lion, qui vieille sur l'emplacement légendaire du tombeau
La légende d'Esquina:
En -56, les légions romaines envahissent le Cotentin. Malgré la résistance des Unelles, les troupes de Jules César avancent, et les Gaulois, retranchés dans la Hague décident de sacrifier, par la main de la jeune druidesse Équinandra, le plus jeune enfant de la tribu, celui de leur chef, Viridovix. Mais ce sacrifice est vain, ils subissent une nouvelle défaite. Viridorix furieux d'avoir perdu la bataille finale et son enfant, se venge sur Clodomir, époux de la prêtresse, blessé durant les combats, en le faisant agoniser toute une nuit sous les yeux d'Équinandra, par l'administration de feuilles vénéneuses sur les blessures.
Au petit matin, désespérée par la douloureuse mort de son époux, Équinandra demande à son père, le druide Vindulos, de l'enterrer vivante auprès de celui qu'elle aimait, au bout de la baie d'Écuty. Le rocher qui deviendra maritime par l'érosion des vagues, Esquina, garde depuis la trace dans son nom.

Baie d'Ecuty, en bordure de plage rongé par la mer les restes d'un ancien four  tapissé de pierres plates. Les habitants du lieu vous dirons que ce sont les " fours à soude " des anciens goémoniers.

Cherchez l'erreur..?

Plus connu sous le nom d'hôtel Saint-Martin.

Ancienne Charrue brabant , marque rivière et cie Quimperlé
Belle décoration de pelouse

Remontée du bourg d'Omonville la Petite

Omonville la petite- Église Saint-Paterne :
 édifice roman du XIIIe siècle, elle a longtemps caché derrière ses plâtres un retable en trompe-l'œil (ou « retable des pauvres »), peint en 1785, redécouvert au hasard d'une restauration deux siècles plus tard. À l'époque, les finances ne permettaient pas de vrais marbres et sculptures que l'on a donc peints à même le mur. Vers 1830, on cache les peintures avec un vrai retable en bois, puis en marbre. Il a été restauré en 1985.

Épi de faîtage

Village les Guillemins

Constructions neuves sur Omonville la Petite,....


Le style s' intègre parfaitement  aux habitations existantes.

La Valette

Tout est soigné, le végétal comme le minéral.