Le rendez-vous était fixé à Valognes, parking du stade et du complexe polyvalent.
Randonnée guidée par Alain.
Longueur
de l'itinéraire: 9,730 Km .
Dénivelée
positive cumulée : 83 m
Altitude
maxi: 62 m
Altitude
mini: 13 m
Nous étions 60 marcheurs au départ du stade de Valognes, pour une randonnée découverte des petites ruelles et chemins autour de la ville.
Le temps été avec nous puisqu'il n'a pas plu, et c'était la St Barnabé; Comme dit le proverbe il a coupé l'herbe sous le pied de St Médard: alors est ce le retour du beau temps ???
La ville est construite près de l’ancienne colonie gallo-romaine de Alauna ou Alaunia d'où dérive le nom « Valognes ». De cette période restent les ruines des thermes gallo-romains d’Alleaume. La cité détruite par les invasions normandes, ses habitants se déplacent sur les rives du Merderet.
La ville se développe, devenant une résidence ducale. En 1355, un traité est signé entre Charles le Mauvais et le roi de France Jean le Bon (voir traité de Valognes). La ville abrite à partir du xve siècle une importante congrégation religieuse. Fortifiée au Moyen Âge, la ville a été pillée par Édouard III d'Angleterre.
En 1649, le comte de Matignon fait le siège du château de Valognes pour le compte des Frondeurs. À la tête de six à huit mille hommes, il débute le siège le 20 mars, soutenu par la milice des bourgeois de Cherbourg dirigée par Callières, le 23 mars, et l'artillerie le 24. Le gouverneur de la place, le marquis de Belfond, se rend le 5 avril avec ses deux cents soldats. Le château a été démantelé sous le règne deLouis XIV.
La ville prospère durant le xviie et le xviiie siècle et devient la ville principale du Cotentin. Elle est alors « fertile en beaux esprits ». Les aristocrates y construisent de beaux hôtels. Alain-René Lesage dans sa pièce Turcaret (1807) en parle comme d’un Versailles normand. Mme de Turcaret déclare : « Savez-vous bien qu’il faut trois mois de Valognes pour achever un homme de cour ? ». La croissance de Cherbourg lui fera perdre peu à peu son influence territoriale.
Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795 et d'arrondissement de 1800 à 1811.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Valognes a beaucoup souffert au cours de la bataille de Normandie, particulièrement lors du bombardement du 21 juin 1944. L’église Saint-Malo du xive siècle, qui a abrité le seul dôme (1612) d’architecture gothique de France, a été partiellement détruite pendant la bataille. De même, sur les cinquante hôtels particuliers qui faisaient la renommée de la ville, seule une vingtaine a survécu, après restauration.
Dotée en 1992 du label de « Ville d'art et d'histoire », membre désormais avec Bricquebec et Saint-Sauveur-le-Vicomte du « Pays d'art et d'histoire du Clos du Cotentin », Valognes s'attache à mettre en valeur son patrimoine et s'efforce de faire partager les richesses architecturales et artistiques léguées par 2000 ans d'histoire.
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Vue arrière d'un hôtel particulier de la rue de Poterie |
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La chasse aux Aulnées |
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EGLISE NOTRE-DAME D'ALLEAUME
L'ancienne paroisse d'Alleaume doit son nom à la cité antique d'Alauna, dont elle occupe le site. L'église romane primitive a été remaniée et augmentée au fil des siècles, se dotant en particulier de chapelles latérales au XVIe siècle et d'une élégante façade au XVIIIe siècle. Elle abrite un retable en hémicycle orné de statues polychromes en terre cuite, empruntes d'un surprenant élan baroque. Un if centenaire veille sur le cimetière, qui contient de nombreuses sépultures à l'architecture et au décor variés. |
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Ruines d'Alleaume |
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THERMES ROMAINS D'ALAUNA
Les imposants vestiges des thermes de l'ancienne cité antique d'Alauna, élevés au 1er siècle de notre ère, témoignent de l'importance que possédait Valognes à l'époque romaine. Conçu sur un plan symétrique, l'édifice possédait une dizaine de salles, dont une étuve, une piscine chaude et une piscine froide. Les maçonneries sont conservées en élévation sur une douzaine de mètres et montrent une mise en œuvre soignée, associant des assises de petits blocs de pierre cubiques et des lits de briques. Site remis en valeur en 2001
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Un Végélia en fleur |
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Chapelle Notre-Dame-de-la-Victoire La chapelle romaine est construite sur les vestiges d'un bâtiment gallo-romain. On y vénère au Moyen Âge la statue de la Vierge de la Victoire, aujourd'hui abritée en l'église Notre-Dame d'Alleaume. Jean Eudes y prèche au XVIIe siècle. Abandonnée à la Révolution, la chapelle devient bâtiment agricole, avant d'être restaurée dans les années 1930, et d'être aujourd'hui lieu d'exposition.
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Une autre antiquité mais qui roule. |
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ANCIENNE ABBAYE BÉNÉDICTINE ROYALE
Chassées de Cherbourg par la peste en 1626, les bénédictines trouvent à Valognes un accueille enthousiaste et y bénéficient de nombreuses donations. L'église, construite à partir de 1635, fut consacrée en 1648. Sa façade s'agrémente d'un surprenant portail baroque, orné de deux ordres superposés à pilastres et agrémenté d'une impressionnante profusion de bossages. Le logis de l'abbesse est un bel édifice régulièrement ordonnancé par des chaînes harpées et de longs bandeaux horizontaux. Les autres bâtiments conventuels s'organisent autour d'un cloître à galerie d'arcades. Confisquée à la Révolution, l'ancienne abbaye bénédictine abrite depuis 1810 l'hôpital de Valognes. |
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ABBAYE NOTRE DAME DE PROTECTION
L'abbaye Notre Dame de Protection fut initialement édifiée pour une communauté de moines capucins, établis à Valognes en 1630. En 1789 cet ordre mendiant, tombé en désuétude, voit ses derniers frères s'exiler à Jersey. Le couvent est racheté peu après par les bénédictines, elles même chassées à la Révolution de leur premier monastère. Bombardée à la Libération, l'église a été restaurée entre 1955 et 1957 par l'architecte Jacques Prioleau. Les vitraux, posés en 1957, sont l'œuvre de Léon Zack. L'église abrite également un somptueux retable orné d'un tableau de Laurent de la Hyre, l'un des maîtres de la peinture française du Grand Siècle. |
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Le pont Secouret |
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Le bas de la rue des Religieuses, à gauche l'Hotel du Louvre, et au fond la flèche de l'Eglise St Malo |
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La rue des Religieuses et ses Hôtels particuliers, épargnée par les bombardements de 1944 |
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RUE DU GRAND-MOULIN
La rue du Grand moulin est bordée de maisons d'artisans édifiées du XVe au XVIIe siècle le long de la rivière du Merderet. La plupart de ses habitants vivaient d'activités liées au travail du cuir. La « Parcheminerie » Le Grand Moulin (n°16), attesté depuis le XIIe siècle, est encore associé à un système complexe de retenues et de canalisations d'eaux qui fournissaient l'énergie hydraulique nécessaire à son fonctionnement. La cour en dépendance conserve les vestiges de bacs et de plains de tanneurs. |
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Salut ! ouvre bien l'oeil ! |
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Le (n°21), qui abrite aujourd'hui les locaux du Pays d'art et d'histoire, était spécialisée dans la fabrication de supports pour les actes officiels, jadis produits en grand nombre par les administrations royales établies à Valognes. La demeure proprement dite est une construction d'époque Renaissance, avec tour d'escalier quadrangulaire formant saillie sur la rue.
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Voici la lavandière nouvelle version, à moins qu'il soit l'heure de la prière. |
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Parc des Cordeliers |
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Arbre offert par un forgeron de Stolberg: ville allemande jumelée à Valognes |
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Ancien Four à chaux non loin de l'ancienne ligne du tue vaques qui partait de la gare de Valognes via le Val de Saire |
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Entrée de Valognes coté Cherbourg sur l'ancienne N°13, au fond le Manoir du Haut Gallion ayant appartenu à Delle Claude Coysevox, fille du sculpteur Antoine Coysevox puis à la famille Mesnil de Valcanville. |
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Jardin bien entretenu près de la Chasse Jeanne d'Arc |