Randonnée du lundi 26 Novembre 2012

Le rendez-vous était fixé à Valognes- parking de la piscine, près des ruines d'Alleaume.

Randonnée guidée par ALAIN.
Longueur de l'itinéraire:

               Petite boucle:      8,260 km .
               Grande boucle:   9,780 km.
Dénivelée positive cumulée : 101 m
Altitude maxi: 61 m
Altitude mini:  29 m  
           

VALOGNES, 2000 ANS D'HISTOIRE


Cliquer pour agrandir
Valognes fut d’abord un village gaulois du nom d’Alauna. Au 1er siècle de notre ère, une colonie romaine s’y installe ; Valognes devient un centre administratif important ce dont témoignent aujourd’hui les ruines des thermes et l’emplacement du théâtre.

La ville est abandonnée dès le IIIème siècle, sans doute ruinée par les invasions barbares. La population s’installe alors sur les rives du Merderet, à l’emplacement actuel de la ville.

Au Xème siècle, les Vikings, devenus maîtres de la province, reconstruisent ville et château, ruinés par les envahisseurs. Guillaume (le futur Conquérant) y passe une partie de sa jeunesse.

Successivement occupée par les Navarrais et les Anglais durant la guerre de Cent Ans, la ville connaît au XVème siècle un nouvel essor. Grâce à ses implantations civiles, judiciaires, religieuses et militaires, Valognes fait figure de « capitale ».
Au XVIIème siècle, malgré la démolition de son château, elle continue à attirer les nobles qui y construisentde nombreux hôtels particuliers, ainsi que les ordres religieux (Bénédictines, Capucins, un séminaire).
Mais la révolution entraîne la confiscation des biens et richesses religieux et nobiliaires. Le Premier Empire déplace les administrations à Cherbourg.

Valognes en souffre sensiblement mais ne se décourage pas. Au XIXème siècle, elle reconstruit son Hôtel de Ville, se dote d’un Palais de Justice et d’une bibliothèque. Les activités intellectuelles, savantes et artistiques s’illustrent de noms célèbres comme Barbey d’Aurévilly.
Au XXème siècle, les bombardements de juin 1944 détruisent le centre ville, l’église Saint-Malo et quelques uns des quartiers, mais la pierre de Valognes permet une reconstruction harmonieuse.

Valognes conserve un riche patrimoine de ces différentes périodes, ce qui lui a valu en 1992, le label « Ville d’Art et d’Histoire » et en 2001 le label « Pays d’Art et d’Histoire » avec Bricquebec et Saint-Sauveur-Le-Vicomte.


La rando:
Nous étions 57 courageux randonneurs, parmi lesquels 25 avaient choisi le circuit court.
Le temps était à la pluie, mais elle fut faible et de peu d'intensité.


Les thermes gallo-romains d'Alleaume 

Thermes

Des fouilles en 1989 ont permis de dégager la totalité du site des ruines montrant ainsi la structure des installations :

  • Agencement de salles par une symétrie composée de 6 salles froides et 4 salles chaudes et tièdes
  • La salle froide en abside de l'installation
  • La piscine chaude d'un diamètre de 7 mètres 30 environ, chauffée par une douzaine de fourneaux en brique
  • Approvisionnement en eau assuré par un aqueduc souterrain d'une quarantaine de centimètres de largeur en provenance d'une source naturelle à un demi-kilomètre des thermes
  • Structure des murs de pierre et de brique, ces derniers permettant une remise à niveau des pierres.
Sans avoir de date exacte, la construction de l'édifice aurait eu lieu autour de la moitié du 1er siècle de notre ère.

Vue axonométrique des vestiges conservés

Alauna, thermes 2

Plan schématique


Chasse des Amourettes, le terrain est souple et gras.

 
 Monique c'est bien toi qui nous guide aujourd'hui ?
 Je prends la température de l'eau.
 Chapelle de la Victoire:
d'origine Romane du XI-XIIe siècle et dédiée à Notre-Dame de la victoire  Une tradition voulait toutefois que cette chapelle tienne son nom de la victoire remportée sur un groupe de soldats anglais, rescapés en 1450 de la bataille de Formigny, et qui, se repliant sur Cherbourg, furent massacrés le jour de la Pentecôte par la population Valognaise. 
 Manoir du Castelet
 La Croix Verte
 Chevaux en miniature
 La Métairie:
 manoir dont la date de construction est difficile à déterminer, les quelques archives départementales traitant du sujet évoquent le XVIe siècle. Cette bâtisse qui est en partie restaurée aurait appartenu aux ancêtres de Barbey d'Aurevilly.
 Le Merderet, rue de la Foulerie
 Rue de la Foulerie
 Au n° 7 de la rue des Capucins,  l'hôtel d'Anneville du Vast (recouvert de végétation)
Entre 1820 et 1836, il est loué par les deux demoiselles Eulalie et Charlotte Simon de Touffreville, rebaptisées « Mlles de Touffredelys » dans le roman de Barbey d'Aurevilly intitulé Le Chevalier des Touches. C'est en effet dans cet hôtel que Barbey d'Aurevilly situe une partie de son roman.

Eglise Notre-Dame d'AlleaumeL'ancienne paroisse d'Alleaume doit son nom à la cité antique d'Alauna, dont elle occupe le site
L'église romane primitive a été remaniée et augmentée au fil des siècles, se dotant en particulier de chapelles latérales au XVIe siècle et d'une élégante façade au XVIIIe siècle. Elle abrite un retable en hémicycle orné de statues polychromes en terre cuite, empruntes d'un surprenant élan baroque. Un if centenaire veille sur le cimetière, qui contient de nombreuses sépultures à l'architecture et au décor variés, dont 72 sépultures inscrites aux Monuments historiques. 



Randonnée du Lundi 19 Novembre 2012

Le rendez-vous était fixé à DIGOSVILLE , au parking de la ferme du four.

Digosville est la première commune rurale traversée en sortant de l'agglomération cherbourgeoise par sa porte est, après Tourlaville, et en direction de Saint-Pierre-Église. Elle est, en quelque sorte, la porte du Val de Saire.

Randonnée guidée par YVES
Longueur de l'itinéraire:
               Petite boucle:       9,390 km .
               Grande boucle:  10,480 km.
Dénivelée positive cumulée : 75 m
Altitude maxi: 132 m

Altitude mini:  100 m  



Aujourd'hui avec le retour d'un temps sec, nous étions 91 marcheurs, dont 36 pour le petit circuit.
Les chemins étaient bien praticables, la nature s'est parée de ses belles couleurs.

Photo de groupe au départ de la "ferme du Four".
A retrouver dans la presse de la Manche prochainement.

C'est bientôt Noël, lequel choisir !!!

Par petits groupes sur la D63.
 Normalement en groupe à gauche, c'est en file indienne.

Transformation en cours, cette maison s'habille de pierres, au Hameau rosier.

De beaux spécimens de la race équine.

Sur la route de la Haye de Disgoville.

 Couleurs d'automne, c'est bientôt la fin.

Repos du guerrier ou la D.D.E. en inspection.

Séparation des deux groupes.

 Canards colverts

Jardin au Douet Piquot

 Rencontre avec Pompon

Retour par la "Croix Perrinot"

Randonnée du Lundi 12 Novembre 2012

Le rendez-vous était fixé à Saint VAAST-LA-HOUGUE, parking des terrains de tennis de LA HOUGUE
                     localisation
Situé sur la côte est du Nord-Cotentin, Saint-Vaast-la-Hougue abrite un port de plaisance.
Randonnée guidée par PIERRE
Longueur de l'itinéraire:
               Petite boucle:     7,900 km .
               Grande boucle:  9,900 km.
Dénivelée positive cumulée : = m
Altitude maxi: 3 m

Altitude mini:  0 m    
Nous étions 54 valeureux marcheurs à prendre le départ de cette randonnée, dont 34 qui se sont arrêtés à la fin du circuit court.
Cette randonnée compte tenu des horaires des marées, a commencé par une traversée de l'anse du "cul de loup" à travers les parcs à huitres ( de la Hougue à la redoute de Morsalines).
Le temps était menaçant, il y a eu un petit crachin au départ, puis plus rien. Seul le vent de sud-ouest nous a refroidi le visage pendant la traversée des parcs.


      Histoire

     Avant la bataille de Crécy en 1346Édouard III entreprend une campagne ayant pour but de prendre Paris. Il prépare un nouveau débarquement, qu'il ne sait encore où fixer. Son adversaire, le roi de France, lui épargne de trop longues hésitations en condamnant à l'exil un grand seigneur normand, Geoffroy d'Harcourt, sire de Saint-Sauveur-le-Vicomte, lequel court se réfugier à la cour d'Angleterre, offrant ainsi à Édouard III le prétexte idéal d'un libre accès en Cotentin. Le 11 juillet, le roi d'Angleterre réunit un millier de navires dans les rades de Portsmouth, Southampton et de l'île de Wight et met les voiles. Le lendemain, la baie n’étant pas fortifiée, il débarque avec 20 000 hommes à Saint-Vaast-la-Hougue et s'empare de la Normandie.
En 1692, la bataille de la Hougue voit s'affronter au large de Barfleur la France menée par l'Amiral de Tourville et la flotte anglo-hollandaise. Au terme d'une rude bataille, onze vaisseaux français ne purent regagner Saint-Malo et seront échoués puis brûlés près de la Hougue et de l'île de Tatihou.
Le port de Saint-Vaast-la-Hougue est aménagé au cours du xixe siècle. La grande jetée est construite de 1828 à 1845 puis les quais de 1846 à 1852. Ensuite des brise-lames ont été ajoutés pour délimiter le port, qui est resté ouvert jusqu'en 1982, date à laquelle il a été fermé pour en faire un bassin à flot, partagé entre un port de pêche et un port des yachts.Suite à cette défaite, deux tours fortifiées sont construites à partir de 1694, par un élève de VaubanBenjamin de Combes, afin de défendre la baie de Saint-Vaast contre les agresseurs, sur la butte de la Hougue et sur Tatihou. Les fortifications se poursuivent jusqu'au xixe siècle.
En 1944, le port de Saint-Vaast-la-Hougue est le premier port de la Manche libéré par les alliés.


Tout le monde chausse les bottes et s'emmitoufle pour se protéger du vent.

Tatihou et le lazaret

L'église de Saint Vaast
 située au centre ville, fut ouverte au culte en 1861. Bâtie en pierre de Caen, c'est un vaste édifice de style néo-gothique. Sa caractéristique c'est qu'elle n'a pas de clocher.

La tour de la Hougue

Départ pour la traversée de l'anse du cul de loup
Cette appellation, patoise ou francisée, s'applique à l'anse qui s'étend au sud de Saint-Vaast, entre la Route de la Hougue et le Rivage de Morsalines. Sa forme patoise n'apparaît sur aucun document, ce qui est normal puisque le patois est essentiellement un langage oral. 
Sa forme francisée, qui n'apparaît sur les cartes qu'à une date relativement récente, ne rend pas du tout compte de son origine ni de sa signification. En effet, le mot repose sans doute sur deux termes scandinaves, keyta et laut, dont le premier signifiait 'marais' et le second 'creux', 'petit valon'; d'où, le composé que l'on peut reconstituer ainsi : keytalaut 'le petit vallon dans le marais' ou 'le cours d'eau en terrain humide'. Au cours des siècles, le terme scandinave, adopté et transformé par les populations locales, a dû devenir tchutelou , puis tchudlou. Le mot n'étant plus compris, on a cru y voir la prononciation patoise des deux mots français cul et loup,

Traversée de l'un des quatre ruisseaux venant de quettehou-Saint Vaast qui se jettent dans le cul de loup:
 1° Le Vaupreux, 2° Le No, 3° La Bonde, 4° La quart Vallon ou le Carvallon
un cinquième vient de Morsalines: Le Godey

La tour de la Hougue vue des parcs à huîtres

L'ostréiculture est une activité notoire de la ville, avec plusieurs producteurs qui vendent en France et à l'exportation. Saint-Vaast-la-Hougue, berceau de l'huître normande, dispose de 250 hectares de parcs.

Poche à huîtres
 L'huître de Saint-Vaast, bien connue pour son goût de noisette a conquis bien des palais.

le bassin de l’Est-Cotentin tient une place de choix par son site autour de la Hougue, la qualité de ses huîtres et un niveau de production évalué à 6.500 tonnes, principalement d’huîtres creuses (Crassostrea gigas) et une faible production d’huîtres plates (l’excellente et merveilleuse Ostrea edulis). 

Enfin, 88 entreprises concessionnaires assurent la renommée de l’huître du Val de Saire, représentant quelques 250 postes de travail en équivalent temps plein. 

Là encore, dans ce secteur maritime, l’innovation n’est pas absente après la généralisation des tables et poches et l’utilisation pratique du tracteur avec remorque au milieu des parcs espacés de rangées et de couloirs de circulation.

  Le Rivage, du village de pêcheurs aux villas balnéaires,
         En 1830, les maisons du rivage, alors modeste village de pêcheurs, abritaient une trentaine de familles vivant soit de récolte des coques sur l’estran, soit une pêche côtière embarquée.
         Amorcée dés 1820 à Dieppe, la « vague » des bains de mer ne toucha les côtes du Val de Saire que dans le dernier tiers du XIX siècle. Mais sans le succès des grandes stations balnéaires.
         Quelques belles villas furent ainsi construites à Morsalines, regardant la Hougue.
         Privées de ses toitures et de son animation d’antan, le rivage y a ainsi gagné une certaine noblesse architecturale.


 L’église Notre Dame de Morsalines a été construite au fil du temps.
         Vigie de l’anse du cul de loup posée en pied de coteau, Notre Dame de Morsalines domine le marais et la côte, on peut penser qu’elle est la vigie de l’anse du cul de loup.

Les plages du rivage et de la redoute sont très agréables en particuliers pour les jeunes enfants, elles attirent également les pêcheurs à pieds. 

Les villas balnéaires
La population estivale est importante pour 78 résidences principales, il y a 65 résidences secondaires



Le rivage a conservé ses rudes assises de granit des murs forteresses, des amas de galets pèle mêle, de madriers, de pieux et de brises lames.



Tadorne de Belon

Le plus grand des canards de surface en France. Le mâle et la femelle sont sensiblement identiques. La tête et le haut du cou sont verts, le reste du cou blanc. Le bec est rouge, avec une aspérité à la base chez les mâles. Une large bande rousse ceinture la poitrine et le haut du dos. Le milieu du ventre noir précède le reste du dessous blanc . Les faces latérales du dos noires encadrent la partie centrale blanche. Les ailes sont bigarrées blanc, noir, vert et roux. La queue blanche est maculée de noir à son extrémité. Les plumes sous-caudales sont rousses, les pattes palmées roses. Le tout donne un gros canard multicolore visible de loin. 
En vol, tous les individus paraissent noirs et blancs. Les jeunes sont plus ternes, à dominante grise



Retour des parcs
Après la base de Lestre, une nouvelle base s'est élaborée à Saint-Vaast-la-Hougue dans le secteur du Carvallon pour 12 parcelles dotées d’une alimentation gravitaire en eau de mer et d’une station de pompage.  

Quelques chiffres sont aujourd’hui significatifs pour situer l’ostréiculture normande : de 1.000 tonnes en 1970 (2 à 3% de la production nationale), le tonnage annuel passe à 10.000 tonnes en 1976 (12% du chiffre national), puis à 20.000 tonnes en 1984. Enfin, aujourd’hui, le tonnage est de l’ordre de 30.000 tonnes. Ainsi, une huître sur quatre produite en France est normande.

Le moulin à vent
Vestige de l'activité industrielle de Saint Vaast au 19 ième siècle. Le moulin est construit vers 1850. Mû par l'énergie éolienne, il permet de faire fonctionner une Scierie, jusque la fin du 19 ième siècle.
Il est rigoureusement restauré à l'identique au début des années 1990.


Entrée du fort de la Hougue,
construit en 1694 par Benjamin de Combes, est devenu une base militaire ouverte une fois par an au public lors des 
journées du patrimoine.

Echauguette à l' Est et détail de la fortification de l'enceinte du fort de la Hougue.

La Hougue, un aperçu de la Tour Vauban.

La Porte aux dames

Cette appellation, qui ne figure sur aucune carte, mais qui est bien connue des habitués du “Tour de la Hougue“, est certainement due à une déformation relativement récente d’une appelation précédente : “Le Port aux Dames“. En effet, depuis le Moyen Age jusqu’au milieu du XIXème siècle, le port de l’ensemble Quettehou-St-Vaast, était le port de la Hougue. A l’emplacement de l’actuel port de Saint-Vaast, il n’existait qu’un rivage où de petits bateaux pouvaient échouer à marée basse en évitant les rochers. Les travaux du port n’ont été commencés qu’en 1829 pour se terminer en 1865. Par contre le port de la Hougue, sans constructions importantes, mais creusé par la nature elle-même à l’ouest de la presqu’île de la Hougue, pouvait recevoir des bateaux de fort tonnage : jusqu’à 100 tonneaux. C’est le seul port qui figure sur l’important Plan de la Rade de la Hougue , dressé en 1833 par Beautemps-Beaupré. Or les revenus de ce port appartenaient autrefois aux Dames de Caen, c’est-à-dire aux religieuses de l’Abbaye aux Dames de cette ville. En effet, en 1102, Guillaume Le Conquérant avait fait à cette abbaye la donation de la Baronnie de Quettehou, donation qui comprenait également les droits du port de la Hougue. Lorsque ce “Port aux Dames“ s’est trouvé désaffecté au siècle dernier, son nom est tombé en désuétude. Il a été cependant conservé localement pour désigner la portion du “Tour de la Hougue“ qui constituait naguère le rivage de ce port. Quant au remplacement du mot du mot port par porte , il a sans doute été favorisé par la présence d’une porte dans un ouvrage défensif qui avance vers la mer au milieu de ce rivage. Cette remotivation populaire a pu donner lieu à des explications fantaisistes de l’actuelle appellation. 




Les murets des douves du fort de la Hougue




Échauguette côté Ouest