Longueur de l'itinéraire:
Petite boucle: 8,260 km .
Grande boucle: 9,780 km.
Dénivelée positive cumulée : 101 m
Altitude maxi: 61 m
Altitude mini: 29 m
VALOGNES, 2000 ANS D'HISTOIRE
Valognes fut d’abord un village gaulois du nom d’Alauna. Au 1er siècle de notre ère, une colonie romaine s’y installe ; Valognes devient un centre administratif important ce dont témoignent aujourd’hui les ruines des thermes et l’emplacement du théâtre.
La ville est abandonnée dès le IIIème siècle, sans doute ruinée par les invasions barbares. La population s’installe alors sur les rives du Merderet, à l’emplacement actuel de la ville. Au Xème siècle, les Vikings, devenus maîtres de la province, reconstruisent ville et château, ruinés par les envahisseurs. Guillaume (le futur Conquérant) y passe une partie de sa jeunesse. Successivement occupée par les Navarrais et les Anglais durant la guerre de Cent Ans, la ville connaît au XVème siècle un nouvel essor. Grâce à ses implantations civiles, judiciaires, religieuses et militaires, Valognes fait figure de « capitale ». Au XVIIème siècle, malgré la démolition de son château, elle continue à attirer les nobles qui y construisentde nombreux hôtels particuliers, ainsi que les ordres religieux (Bénédictines, Capucins, un séminaire). Mais la révolution entraîne la confiscation des biens et richesses religieux et nobiliaires. Le Premier Empire déplace les administrations à Cherbourg. Valognes en souffre sensiblement mais ne se décourage pas. Au XIXème siècle, elle reconstruit son Hôtel de Ville, se dote d’un Palais de Justice et d’une bibliothèque. Les activités intellectuelles, savantes et artistiques s’illustrent de noms célèbres comme Barbey d’Aurévilly. Au XXème siècle, les bombardements de juin 1944 détruisent le centre ville, l’église Saint-Malo et quelques uns des quartiers, mais la pierre de Valognes permet une reconstruction harmonieuse. Valognes conserve un riche patrimoine de ces différentes périodes, ce qui lui a valu en 1992, le label « Ville d’Art et d’Histoire » et en 2001 le label « Pays d’Art et d’Histoire » avec Bricquebec et Saint-Sauveur-Le-Vicomte. |
La rando:
Nous étions 57 courageux randonneurs, parmi lesquels 25 avaient choisi le circuit court.
Le temps était à la pluie, mais elle fut faible et de peu d'intensité.
Les thermes gallo-romains d'Alleaume
Chasse des Amourettes, le terrain est souple et gras. |
Monique c'est bien toi qui nous guide aujourd'hui ?
Je prends la température de l'eau.
Chapelle de la Victoire:
d'origine Romane du XI-XIIe siècle et dédiée à Notre-Dame de la victoire Une tradition voulait toutefois que cette chapelle tienne son nom de la victoire remportée sur un groupe de soldats anglais, rescapés en 1450 de la bataille de Formigny, et qui, se repliant sur Cherbourg, furent massacrés le jour de la Pentecôte par la population Valognaise.
Manoir du Castelet
La Croix Verte
Chevaux en miniature
La Métairie:
manoir dont la date de construction est difficile à déterminer, les quelques archives départementales traitant du sujet évoquent le XVIe siècle. Cette bâtisse qui est en partie restaurée aurait appartenu aux ancêtres de Barbey d'Aurevilly.
Le Merderet, rue de la Foulerie
Rue de la Foulerie
Au n° 7 de la rue des Capucins, l'hôtel d'Anneville du Vast (recouvert de végétation)
Entre 1820 et 1836, il est loué par les deux demoiselles Eulalie et Charlotte Simon de Touffreville, rebaptisées « Mlles de Touffredelys » dans le roman de Barbey d'Aurevilly intitulé Le Chevalier des Touches. C'est en effet dans cet hôtel que Barbey d'Aurevilly situe une partie de son roman.