Randonnée du lundi 27 Février 2012

Le rendez-vous était fixé à Bretteville-en-Saire  - Parking du stade.

Randonnée guidée par Yves.
Longueur de l'itinéraire:
                    Grande boucle: 9,860 Km
                    Petite boucle:    9,370 Km
Dénivelée cumulée : 272 m
Altitude maxi: 152 m
Altitude mini: 35 m



Nous étions 77 marcheurs au rendez-vous de Bretteville, 35 ont fait le choix du circuit légèrement plus court.
Le temps était idéal pour une rando: pas de vent, pas de pluie , voir légèrement chaud pour faire les montées.

Panneau de Bretteville


Départ du stade et première descente.

Les cordeliers

Hameau chandeleur, il manque les crêpes

La grande digue de cherbourg

La pointe du Heu et la rade de cherbourg.


Chemin qui descend sur la rue

Vue sur le cap Levi

Hameau les Fontaines, sans l'aboiement des chiens

Camélias en fleur


Rhododendrons




 Allée Couverte, récemment restaurée, classée Monument Historique qui date de 4000 ans.

Cette allée, de 16 mètres de long, est composée de pierres de plusieurs tonnes chacune, qui auraient été, selon la légende, apportées par des fées et leur servaient de demeures. Des trésors s'y trouvaient enfouis, gardés par des nains.

Les sept tables de recouvrement mesurent entre 1.80 m et 2.80 m de longueur et sont épaisses de 40 à 60 cm ; une seule est en granit, amenée là par on se demande quels moyens, à l'âge de la pierre ; les autres sont en pierre locale.

Les anciens adoraient ces pierres qui étaient le lieu de sacrifices humains ; les morts étaient déposés sur les dalles de la chambre sud. Mais sépultures et mobilier funéraire ont disparu depuis longtemps.

Au cours des travaux de restauration, dalles et jambages s'étant trouvés à moitié enfouis au cours des siècles, diverses reliques ont été découvertes : silex taillés, débris de poterie et surtout une magnifique hache de pierre polie.


Randonnée du Lundi 20 Février 2012

Le rendez-vous était fixé à Tollevast, parking Eglise-Ecoles.

Randonnée guidée par Philippe.
Longueur de l'itinéraire:
                             Grande boucle: 9,876 Km
                             Petite boucle:    8,068 Km
Dénivelée cumulée : 280 m
Altitude maxi: 172 m
Altitude mini: 79 m


Nous étions 49 au départ de Tollevast , 18 ont pris l'option petite boucle. Le temps était beau, sans pluie ni vent, que du bonheur.

Panneau de Tollevast    Le nom de la commune trouve son origine dans un nom scandinave : « Tolir » ou « Thorlief ». La seigneurie est ancienne et importante sur cette commune ; il est très probable qu’avant la construction du château actuel, au village de la cour, il y eu une « motte médiévale » du début du moyen-âge, à l’emplacement de l’actuelle ferme. Mais l’édifice le plus remarquable de la commune est certainement son église qui a gardé un style roman quasi intact. Elle fut construite de la fin du 11ème siècle au début du 12ème par le seigneur Henri de Tollevast, à l’époque où la commune était recouverte par la forêt de Brix. En 1217, elle fut donnée aux moines de l’abbaye du Vœu de Cherbourg. Il reste encore des traces de leur passage : la réparation du clocher détruit au début de la guerre de 100 ans par les Anglais et 4 fenêtres en « ogive » caractéristiques de l’art gothique de cette époque (14ème siècle). Suivirent encore d’autres modifications ; en 1757, trois grandes fenêtres furent ouvertes côté sud de la nef (aujourd’hui rebouchées), en 1862, les colonnes de pierre du chœur furent coupées à mi-hauteur afin de faciliter la pose de lambris, en 1944, 2 obus explosèrent à l’intérieur et détériorèrent gravement la toiture. Enfin, en 1950, classée monument historique, elle bénéficia une restauration complète. Pour autant, l’édifice n’est pas au bout de ses peines, la grande tempête de 1987 détériore de nouveau la toiture, depuis entièrement refaite. Guerres, intempéries, transformations… On comprend maintenant notre chance de pouvoir l’admirer quasiment telle qu’elle était il y a 900 ans.

L'église Saint-Martin, romane (XIe-XIIe siècle),
est classée Monument historique, depuis 1956. C'est Henri de Tollevast qui commença à construire cette église, après s'être distingué à la bataille de Hastings, grâce à une importante propriété dans l'île de Wight. En 1217, un de ses descendants, Thomas de Tollevast, donna cette église seigneuriale à l'abbaye Notre-Dame du Vœu de Cherbourg. Elle abrite deux groupes sculptés du XVe siècle (sainte Anne et la Vierge et saint Christophe portant l'Enfant Jésus) classés à titre d'objets



 L'extérieur se caractérise de la finesse et de la variété des cent dix modillons dont la plus grande majorité présente des têtes d'animaux. Le premier curé fut nommé en 1421 et la paroisse prit le nom de Saint-Martin-de-Tollevast.


Le groupe au départ du parking

La croix Dubost

Une petite grimpette dans le bois de la Thiphagnerie.


La Croix Boivin

La Douve qui prend sa source non loin du pont du moulin

La Croix des Boulays

"La Marette"

Retour au parking

Randonnée du Lundi 13 Fevrier 2012

Le rendez-vous était fixé à Négreville - parking Mairie, Ecole, Eglise


Randonnée guidée par Alain
Longueur de l'itinéraire: 10,910 Km
Dénivelée cumulée : 118 m
Altitude maxi: 77 m
Altitude mini:  20 m



61 personnes étaient au rendez-vous pour la marche sur Négreville. Un petit raccourci pour la petite marche. (18 personnes concernées)

Pas de vent, ni de pluie, temps vraiment agréable pour une randonnée.


Panneau de Négreville   La commune est située en plein centre du nord Cotentin au confluent de la Douve et de la Gloire. À 20 km de la côte est, 24 km de la côte ouest et 20 km de la côte nord, Négreville est une commune tournée vers la terre, réputée pour ses pommes à cidre (la rose à bouainé) et à couteau (la grassland) et pour ses pâturages.



Toponymie
Uniquement attesté sous des formes du type Esnegervilla au Moyen Âge.
Aucun rapport avec le latin nigra qui a donné negre en occitan, neir en normand et « noir » en français.

Les formes anciennes montrent qu'il s'agit probablement d'un nom de personne norrois. François de Beaurepaire propose *Snægeirr, basé sur l'élément vieux norrois Snær « neige », et qui constitue le premier élément de tous les anthroponymes combinés avec Snæ- et le bien connu geirr "lance "
Même anthroponyme dans ad pratum Esnerguier (Anglesqueville-Lestre, 1242) et Montem Esnerguier (1251), peut-être cependant, avec un autre élément Snær- issu de Snærrir, basés sur *snerra « faire du bruit » ou snerra « tournoyer rapidement », ce qui convient mieux dans une association avec geirr « lance »


Histoire
Domaine appartenant au XIIe siècle à la famille Wac, il leur est confisqué en 1204 lorsqu'elle choisit la fidélité au roi d'Angleterre.
En 1929, Négreville (884 habitants en 1926) cède, ainsi que Brix et Tamerville, une partie au nord-est de son territoire pour la création de la commune de Saint-Joseph (556 habitants en 1931)

L'église Saint-Pierre du XVIIe siècle. Un maitre-autel du XVIIIe avec gradins et tabernacle est classé à titre d'objet

La vallée de la Douve et la vallée de la Gloire



On peut apercevoir la Croix des Templiers au milieu de la prairie
Croix Gothique trilobée, de plus de 6 mètres de haut d'un seul jet.




Le château de Pont-Rilly du XVIIIe siècle, inscrit aux Monuments historiques
 Le château a été négligé pendant presque un siècle quand, en 1982, lʼenthousiasme et le dévouement de ses propriétaires actuels, Jean-Jacques et Annick Roucheray le sauvèrent d'un déclin certain. Ils ont rénové le château avec les règles de l'Art et lui firent retrouver les splendeurs de la gloire passée. Ils eurent la chance de rentrer en possession d'archives miraculeusement préservées, chose étonnante si l'on considère les dégâts subis pendant la Seconde Guerre Mondiale.
Les chambres sont meublées avec des antiquités et sont équipées de salles de bains. Le petit déjeuner est servi dans la salle à manger où un feu de cheminée se reflète dans la merveilleuse collection d'ustensiles de cuivre. Annick Roucheray, cuisinière hors pair, prépare ses propres délicieuses confitures, yaourts et autres gourmandises — croissants, baguette, céréales et jus fraîchement pressé. Il y a aussi un plateau de fromages de Normandie, comprenant des spécialités.



Fichier:Chateau de Pont-Rilly 01.jpg




Bief de la Gloire menant au moulin

Le moulin à farine est installé au lieu-dit Le Moulin de la Ville à Négreville sur les rives de la rivière la Gloire.
Il s'agit d'un petit moulin à farine datant du 18e siècle. Il est attesté en 1833 et est alors équipé de deux roues hydrauliques mettant en mouvement trois paires de meules, l' une pour le froment, l' autre pour le sarrasin, la troisième pour l' orge et l' avoine.
Le moulin dispose d' une roue hydraulique externe entièrement en bois, à augets fermés, et la place de la deuxième roue en amont est identifiable. Les mécanismes de meunerie, aussi en bois, ne sont pas datés.

Après la Seconde Guerre mondiale, le moulin a poursuivi la mouture des céréales secondaires et cessé toute activité vers 1967.

Le moulin avec son mécanisme est inscrit par arrêté du 27 mai 1975 à l'Inventaire des monuments historiques (IMH).

Ce compte-rendu a été réalisé depuis la station des Contamines Montjoie en Savoie, avec les photos réalisés par Alain, que je remercie vivement.
Philippe et Moi-même vous donnons rendez-vous Lundi 20/02.

Randonnée du Lundi 06 Février 2012

Le rendez-vous était fixé à Digosville - parking de la ferme du Four.

Randonnée guidée par Yves
Longueur de l'itinéraire:
                  Grande boucle: 9,990 Km
                  Petite boucle:    8,770 Km
Dénivelée cumulée :  68 m
Altitude maxi: 132 m
Altitude mini:  101 m



L'alerte vigilance orange pour la neige étant levée, nous avons pu pratiquer en toute quiétude notre activité favorite du lundi après-midi. C'est ainsi que 81 d'entre nous se sont retrouvés à Digosville, 34 ont opté pour le circuit court.

Panneau de Digosville  
Départ de la ferme du Four


Passage à la Croix Perrinot

Traversée de la D 120

La bonne Vierge Simonet

Vierge Simonet


On regarde passer le train de randonneurs


Sur la route de la Haye de Digosville

Belle demeure et son pressoir à la Ducrie

Le Manoir de Maubray

Maison décrite par Yves pour être la demeure des "de la Rue"
or le plus illustre fut: Charles-Félix Morice de la Rue, ingénieur, décédé dans son château de Garancière à Digosville

Charles-Félix Morice de La Rue, né le 4 septembre 1800 à Laval (Mayenne), et mort le 1er décembre 1880 à Digosville (Manche), était un ingénieur des Ponts et Chaussées pour la circonscription de Cherbourg-Valognes, architecte des phares normands de Gatteville et de la Hague.
Biographie
Il est le fils de Charles-Thomas Morice de la Rue. Il entre à 19 ans à l'École polytechnique puis intègre l'École des ponts et chaussées en 1821. Il est nommé en Seine-inférieure ingénieur chargé de la navigation en 1825, puis sur l'arrondissement de Cherbourg en 1826.

Dans le Nord-Cotentin, il prend en charge la modernisation des routes, dont les axes Beaumont-Hague-Cherbourg-Barfleur, Bricquebec-Carteret, Saint-Sauveur-le-Vicomte-Portbail. Son travail se porte ensuite sur les ports du Cotentin, dont Granville, Carentan, Saint-Vaast-la-Hougue, Barfleur et Diélette. Il projette également le creusement d'un canal maritime traversant la péninsule.

Il s'attache également à la construction du phare de Goury et du second phare de Gatteville. Il s'agit là de deux exploits, puisque le phare de Gatteville sera, par sa hauteur de 70 mètres, le plus élevé des phares français, et que la construction du phare de la Hague, en pleine mer, sur un rocher balayé par les courants, s'est soldée sans drame malgré l'incrédulité des Haguais.
Il se marie en 1837 à Nathalie Levavasseur d'Hiéville, propriétaire du château de la Garancière à Digosville. Il prend sa retraite en 1863.


Le château de la Garancière se situe près de l'église, à la sortie du bourg à droite sur la route du douet Piquot, aperçu par les randonneurs de la petite marche, ainsi que l'église.









Église Notre-Dame (XVIIe-XVIIIe siècles),

- avec la chambre de l'Abbé Onfroy, qui quitta Disgosville pour fonder la Trappe de Bricquebec 

- abritant la statue funéraire dite tombeau de la Dame de Vauborel classée à titre d'objet aux Monuments historiques.

Dans le cimetière, la chapelle sépulture de la Famille Morice de La Rue.